âge, date et lieu de naissance — 48 ans, 7 juin, dans les marais du Norfolk, où se trouve le premier manoir familial dont a hérité Tiberius. nationalité et origines — Anglais jusqu'au bout des ongles et la pointe de ses cheveux. sang de sorcier — Aussi pur que le nom de Lestrange peut le sous-entendre. ancienne maison — Difficile d'y croire, mais avant les dernières nouvelles orientations, Jacos avait déjà mis les pieds à Serdaigle. statut civil — Marié depuis 25 ans à Coriane Lestrange, née Black. profession — Professeur d'Alchimie et Directeur de Serdaigle à Poudlard depuis cette rentrée. Ancien Directeur du département des mystères au Ministère de la Magie. baguette magique — Bois d'épicéa, cœur en poil de sphinx, 25,3 cm, prédisposée aux sortilèges informulés. patronus — Un hibou. épouvantard — Sa déchéance, ainsi que celle des Lestranges. amortencia — L'odeur de l'herbe après une averse, entremêlée à celle des livres, ce parfum si particuliers qui nous submerge dès que l'on pénètre dans une bibliothèque ou que l'on feuillette un bouquin. La troisième fragrance et non des moindres, est le parfum d'une personne liée à son passée. don magique — Ayant suivi un apprentissage implacable avec son père, Jacos est occlumens. qualités et défauts — Intelligent, réfléchi, rusé, caractériel, rancunier, débrouillard, sarcastique, sociable, mystérieux, nonchalant, élégant, racé, orateur, observateur, possessif, jaloux, irascible dans l'intimité, manipulateur, sadique, vicieux, passionné, ... signe distinctif — A l'endroit où aurait figuré, à une autre époque, la marque des ténèbres, un "L" calligraphié a été tatoué à l'intérieur de son poignet. Il possède une mémoire eidétique, de fait, cela lui permet d'avoir énormément de connaissance dans son esprit. Il a d'ailleurs un QI relativement élevé. Mais derrière cela se cache une certaine instabilité que l'on ne perçoit pas réellement de l'extérieur. lieu de résidence — Un Manoir dans les marais du Norfolk, et dernièrement un peu à Poudlard également. crédits — Tumblr

pseudo et prénom — Liv. âge et région/pays — Majeure dans ma jolie France. comment as-tu découvert le forum ? — Une pub... je ne sais plus où x) quel est ton avis sur le forum ? — Vraiment sympa ! Le côté sorcier par contre... est particuliers, on ne sait pas vraiment si on peut jouer un sorcier hors corps enseignant ou pas x) quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — Je peux passer tous les jours, écrire c'est autre chose. Ca va dépendre de mon taf x) ton personnage est — scénario () inventé (x) ton avatar est — Mads Mikkelsen un dernier mot — Bataille de patacitrouillleeeeeeee

La lune frondeuse narguait le visage endormi, redessinant ces traits anguleux, le plis presque moqueur qui marquait le coin de ses lèvres semblait l'avoir suivi jusqu'au royaume des songes. Mais il n'avait rien du Seigneur des Enfers, lui, l'Orphée, le disciple de la religion des mystères, n'était qu'un voyageur égaré sur les terres de Morphée. Les souvenirs s’entremêlaient comme autant de filaments qui n'auraient jamais du se rejoindre, ni ici, ni jamais, mais l'étrange mémoire de son porteur rendait tout ceci plus réel que jamais, comme si chaque seconde était aussi crédible que le souffle du vent qui s'engouffra par la fenêtre à cet instant, venant charrier les quelques mèches qui retombaient sur son front.

*** La porte claqua sous le vent qui venait de se faufiler dans la demeure Lestrange. Si belle, ces pièces étaient étrangement sombres et fardées d'une humidité brûlante, suintante. Mais le petit garçon aux cheveux sombres ne tressaillit pas, comme s'il connaissait cet endroit, que l'air frelaté n'avait rien de nouveau. Jacos se contentait de lire avec assiduité les lignes qu'il avait sous les yeux, les retenant avec application, chassant une page après l'autre avec l'obstination de celui qui ne voulait pas décevoir son père. Ce dernier n'était même pas présent dans la pièce, mais il sentait le vent tourner, il voyait le temps des ténèbres et l'âge d'or des sangs purs prêts à disparaître. Il veillait déjà à améliorer son image, et pour cela, il faudrait se débarrasser de chaque ligne contenue dans ces ouvrages. Un simple sort dévoilerait un subterfuge, il fallait donc réellement les faire disparaître. Mais quel gâchis cela aurait été de s'en défaire totalement ! Alors il s'était tourné vers son cadet, son dernier né à l'époque, celui qui avait l'étrange manie de retenir tout ce qu'il pouvait lire. Celui qui avait d'indéniables facilités, à tel point que le précepteur devenait pratiquement inutile. Il suffisait de lui donner un livre, de le laisser voir, pour qu'il saisisse et retienne l'information. Alors oui, Rabastan avait décidé d'user de cette étrange particularité, et de coller le gamin de 7 ans dans la salle sombre de l'annexe de la bibliothèque, la parcelle qu'aucun invité n'avait jamais vue. Qui irait fouiner dans l'esprit juvénile ? Personne. Alors il ne s'était pas inquiété, il aurait tôt fait de se charger de former son fils à dissimuler ses connaissances, à préserver ses secrets. Nous sommes plus que ce que le monde s'imagine, Jacos. n'avait cessé de lui répéter le patriarche, à lui, mais également à Tiberius. Pourtant, ces paroles si pleines de sens, n'avaient pas été celles qui avaient marqué l'esprit du jeune garçon qui s'évertuait de se montrer digne de la confiance de son père. Tu seras le gardien de ces connaissances, Jacos, car tout persistera dans ton esprit mon fils. avait-il repris, lui, l'homme puissant qui comptait bel et bien faire en sorte que sa famille n'y perde rien, et qu'au contraire, elle prenne part à cette future orientation qui demanderait des sacrifices. Rabastan ne pouvait prendre le risque que l'on découvre leurs petits secrets, et pour cela, Jacos ne perdait pas une miette de ces souvenirs qu'il emmagasinait. Ces monstrueuses connaissances qui rendraient fou le plus saint d'esprit des hommes. Lui n'était qu'un enfant, et ses doigts chassaient les pages à un rythme effréné, son souffle régulier s'échouait à ses narines, ses lèvres se pinçaient sous la concentration dont il faisait preuve.

***Rien. Pas un grimoire de magie noire. fit remarquer l'auror en regardant son supérieur avant de venir croiser le regard du patriarche Lestrange qui l'observait attentivement. Jacos s'était assis sur le canapé, silencieux, concentré, le regard perdu dans le vide. Ses jambes battaient l'air avec indifférence, mais malgré son air apathique, il écoutait attentivement ce qu'il se passait non loin de lui. Ces hommes étaient entrés dans leur demeure, ils l'avaient fouillée à la recherche de ce qu'il avait mémorisé avant que son père ne s'en débarrasse. Tiberius ne savait pas alors, parce qu'il était plus grand, susceptible de vendre la mèche par arrogance et suffisance. Lui était un véritable serpentard, Jacos était déjà étrange, se baladant toujours un livre à la main, dévoré par une curiosité qui ne semblait jamais rassasiée. Je vous l'avais bien dit, nous n'avons rien à cacher. répliqua Rabastan avec un sourire presque trop affable pour ce visage austère. Mais Jacos ne les regardait pas, il se contentait d'écouter, s'entêtant à compter dans son esprit pour faire passer le temps, s'ennuyant ferme entre ces murs, à ne pouvoir rien faire d'autre qu'attendre.

***Concentre-toi Jacos. L'ordre venait de heurter l'adolescent tout autant que l'intrusion qui venait de le percuter rudement et le laissait presque nauséeux. Il n'avait pas envie d'apprendre cette faculté à dissimuler ses pensées si c'était si difficile. Mais comme sa mère le lui disait parfois : ce qui est le plus difficile à obtenir est le plus important. Il se raccrochait à ces mots avec obstination, pour ne pas finalement craquer et envoyer tout promener. Rien n'était simple, tout était infiniment compliqué à ses yeux de gamin en vacances de ses cours à Poudlard. Serpentard n'avait pas voulu de lui, ou plus précisément, le Choixpeau avait vu au-delà du nom qu'il portait. Il avait remarqué cette intelligence si précieuse, ce génie presque décrié dans une folie tourmentée, cette curiosité insatiable qui tenaillait le fils de Rabastan Lestrange. Jacos se souvenait encore du regard de reproche que son père avait posé sur lui à son premier retour lors de la première année. Noël laissait de doux flocons s'échouer sur le sol de l'entrée du manoir familial, tandis que le petit garçon se trouvait sur le perron, acculé sous les iris braqués sur lui. Aujourd'hui, il ne pouvait simplement baisser les bras, il ne pouvait se laisser baiser par la vie, l'univers, et tous les autres. Ceux qui ne faisaient pas parti de sa famille. Car l'important et toute sa loyauté se devait d'aller en faveur des bienfaits du nom qu'il portait. Lestrange... de ce sang si pur qu'il fallait préserver, ne surtout pas décevoir, ne surtout pas rejeter un héritage ancestral. Ainsi, Jacos se redressa, il serra les poings, ferma une brève seconde les yeux avant de les darder sur son paternel, ses lèvres barrées d'une détermination frondeuse. Je suis prêts. C'était de bien grands mots, et Rabastan n'en pensait pas moins sous le sourire presque condescendant qu'il adressa à son fils, mais il ne l'épargna néanmoins pas d'une nouvelle attaque de Légimencie.

Le visage onirique le fixait lorsqu'il ouvrit les yeux, encore bercé par les chimères de ses songes. Rêvait-il encore à cette chevelure qu'il n'avait jamais pu ébaucher malgré les saccades musclées de son palpitant lancé dans une cavalcade effrénée ? Une main vint effleurer ses traits, tandis qu'il reconnaissait finalement sa dernière étreinte nocturne, fermant instinctivement son esprit à cette intruse dans son existence. Que faisait-elle encore là de toute manière ? Dans cet appartement destiné à ces incartades devenues trop fréquentes avec le temps ? Un pli barra son front, tandis qu'il chassait sa main d'un geste dérisoire. Elle la lui avait rappelée, comme un spectre trop étrange pour être véritablement tangible. Elle avait été cette chimère qu'il avait pu étreindre pour quelques heures. Elle était devenue son inavouable secret, mais la magie s'était évaporée d'un flottement de paupières. Dehors. ordonna-t-il d'un timbre qui ne laissait aucun doute sur ce qu'il désirait, et aucune place à l'hésitation. Pourtant elle le fit, suspendant sa main au-dessus des draps, comme si elle se demandait s'il désirait réellement la voir partir. As-tu besoin que j'illustre ce que dehors signifie ? persifla-t-il. Jacos ne rajouta aucun prénom à sa question, car il l'ignorait. Il n'avait même pas fait l'effort de le lui demander, elle, par contre, connaissait son identité, et si elle avait espéré... C'était beau d'espérer, mais ce n'était pas en couchant avec lui qu'elle aurait le moindre avantage. Pourtant, à la voir hésiter comme elle le faisait à cet instant, Jacos hésita lui aussi, venant même attraper son poignet lorsqu'elle fit mine de se lever, la retenant par ce geste, provoquant sur les traits féminins une certaine surprise. Oh non, il ne regrettait pas son ordre, néanmoins il se méfiait, éveillé, il faisait toujours très attention à ses pensées, mais endormi... qu'avait-elle deviné ? Qu'avait-elle compris ? D'un geste vif, il s'empara de sa baguette et lui jeta un oubliette informulé, avant de laisser un sourire mesquin étirer ses lèvres. Elle n'était plus que quelconque, plus encore à présent qu'elle avait oublié, tandis que le rempart mental avait naturellement repris place dans son esprit, prêt à s’ériger au moindre effleurement anormal.

Elle s'habilla, sortit, un air perdu incrusté à ses traits graciles, tandis qu'il partait prendre une douche, puis se vêtir à nouveau, avant de rentrer chez lui retrouver Coriane. Mariage étrange, tacite complicité, impossible fidélité. Il y avait cet accord, ce murmure silencieux que rien ne saurait briser, leur mariage durerait, quoiqu'il leur en coûte. Néanmoins, elle semblait incapable de voir fleurir une autre vie en son ventre devenu stérile, ce que Jacos regrettait bien amèrement. Oh, il avait longuement pensé se débarrasser d'elle et prendre une autre épouse capable de lui donner un fils, pensée qu'il tenait précieusement secrète. Tout comme son secret le plus inavouable... Personne ne devait jamais les découvrir, ni l'un, ni l'autre, ni aucun. Tout devait persister dans le secret de son esprit, et rien ne devrait jamais percer le talent de l'occlumencie qui rythmait son existence à présent. Il soufflait ce qu'il voulait, mensonge ou vérité, mais il suffisait de ne jamais avouer l'errance instable de son esprit. Lui qui pénétra dans son propre manoir silencieux et si sombre, qu'il laissa ses pas traverser le couloir jusqu'au salon dans lequel il se servit un verre de scotch.

Justement, je vous attendais Jacos. fit une voix qui le fit imperceptiblement sursauter, le prenant au dépourvu. D'un geste vif, il pivota sur lui-même pour apercevoir le vieillard paisiblement installé dans un fauteuil. Votre femme m'a permis de vous attendre. J'imaginais que lorsqu'elle me disait milieu de la nuit, elle n'était pas totalement sérieuse. continuait-il, un sourire amusé sur les lèvres. Jacos fixait Dumbledore avec attention, sans réellement savoir ce qu'il lui voulait, mais il n'ignorait rien de la finesse d'esprit du vieux sorcier, et instinctivement ses barrières s'érigèrent à leur maximum. Albus Dumbledore dans mon salon, puis-je savoir en quel honneur j'ai droit à cette visite tardive ? répliqua le sardonique serdaigle qui s'était toujours méfié du puissant vieillard. Malgré tout, Jacos faisait bonne figure, et termina de se servir, tout en proposant inutilement un verre au sorcier, avant de s'installer dans un autre fauteuil. Il n'était pas si tard lorsque je suis arrivé. fit remarquer l'invité, mais le sourire sarcastique qui pointa le bout de son nez sur les lèvres du Lestrange sembla terminer de convaincre le vieillard que l'heure ne se prêtait pas réellement aux discours superflus. Mais uniquement cela, puisqu'il se savait incapable de sonder réellement les pensées du frère du patriarche Lestrange. Il ne tenta d'ailleurs même pas l'aventure, chacun sachant pertinemment ce qu'il en était. Vous me devez un service, Jacos. La grimace qui étreignit les traits de l'intéressé ne laissa aucun douce sur le fait qu'il aurait préféré que le sorcier l'oublie. Il ne chercha même pas à dissimuler le fait que cela ne lui plaisait pas réellement. En effet. fit-il, laconique, scrutant le vieil homme en attendant d'entendre la suite de ses propos. Ne vous inquiétez pas, il n'est pas si conséquent. J'ai simplement besoin d'un professeur d'alchimie et directeur de Serdaigle. Votre maison. Professeur... lui ? L'idée lui paraissait plus que saugrenue, mais son visage ne laissait rien paraître, et son esprit restait obstinément fermé à Dumbledore. Vous ne me devrez plus rien après cela. insista le directeur, fixant intensément le Lestrange, sans savoir s'il devait encore insister, ou non.

Mais une chose était certaine, Dumbledore avait marqué l'existence du Lestrange lorsqu'il était encore jeune en lui faisant rencontrer Flammel, un alchimiste grandiose, et ami du vieux mage, avec lequel Jacos avait appris. Grandement. Ce service, il le lui devait, parce qu'il avait beau être un Lestrange, sa parole valait bel et bien quelque chose. D'autant plus dans ce nouveau monde où le nom qu'il portait le laissait paraître en accord avec ce qu'il se passait. A vrai dire, Jacos se moquait que les Sangs Purs disparaissent, certains du moins, pour les autres, c'était autre chose, leur sang devait perdurer, ses filles... Il avait beau tenir à elle et les aimer, l'amertume rongeait son âge de n'avoir eu aucun fils avec Coriane, contrairement à ses frères, puisque l'argent de la famille avait beau porter leur nom, chaque branche possédait sa propre fortune, et les innovations de Jacos avaient été plus qu'éclatantes pour certaines, commercialisées à son propre compte parfois, noyées au département des mystères pour d'autres. Menant ainsi son verre à ses lèvres, il fixa celui qui avait été son professeur à une époque, tandis qu'un silence lourd d'une conversation muette s'érigeait dans la pièce. L'absence de bruit nocturne entre les murs du manoir ne laissait percevoir que l'écho lointain du vent cherchant à affronter les pierres, tandis que le crépitement du feu assourdissait presque le silence insistant. Nicolas était un excellent professeur, j'ai bien peur de ne pas avoir son talent de pédagogue, Albus. répliqua-t-il sans le perdre des yeux, juste avant de laisser glisser cette gouttelette qui dévala sa gorge. Le sourire mystérieux du vieillard irrita sensiblement Jacos, car il avait toujours l'impression que le vieux en savait plus que lui. Agaçante impression, alors que rien ne cherchait à s’immiscer dans son esprit, que Dumbledore ne fracassait aucun de ses remparts. Vous êtes exactement le professeur dont mes élèves ont besoin Jacos. L'alchimie est une matière capricieuse, et je reste persuadé que si poudlard a besoin de vous, la réciproque n'est pas fausse. Rien ne se produit jamais par hasard, n'est-ce pas. Votre hasard. répliqua-t-il d'un sourire sarcastique, mais un service restait un service, et la parole du Lestrange avait sa propre valeur. J'imagine que je pourrai m'organiser pour traiter une partie de mes dossiers au château, tant que l'on me permet un accès permanent à mon laboratoire. avança-t-il, semblant malgré tout négocier de mauvaise grâce cette situation qui l'éloignerait de son épouse, le rapprocherait de certains membres de sa famille, et que savait-il encore de ce qui trottait dans l'esprit du vieux... qui n'était pas très loin d'être une sorte d'ami, à tout prendre une connaissance de confiance dans une certaine mesure. Cela devrait pouvoir s'arranger. répliqua Albus en se levant de son fauteuil, commençant à prendre la direction de la sortie pour transplaner. Je vous dis donc à la rentrée, Jacos. Je vous souhaite de faire bon voyage avec les élèves. termina-t-il sous un clin d’œil, le satané fourbe, avant de s'éloigner pour disparaître. La rentrée... l'étrange sensation de retomber dans des souvenirs liés à cet endroit n'en deviendrait que plus réel. Forcément, les professeurs empruntaient le Poudlard Express pour accompagner les élèves, et il en ferait visiblement parti. Parfait ! Il ne pouvait même pas faire le trajet de son côté. Lui qui ne s'intéressait que trop peu aux enfants, allait se retrouver à devoir enseigner à une bande d'adolescents.

Ironie de la chose, il repensa à son alchimiste de mentor, ce qui motivait très certainement la décision d'Albus, puisque l'élève avait surpassé le maître de par cette intelligence particulière, et toutes ces connaissances emmagasinée depuis toutes ces années. Se redressant de son siège, il prit la direction de son bureau pour rédiger une missive sarcastique à Nicolas avec lequel il était resté en bon terme depuis le temps. Il rejoindrait la couche de Coriane plus tard... du moins, s'il la rejoignait avant l'aube et la naissance d'un nouveau jour où il fouinerait dans les allées du ministère ou dans son laboratoire pour ses propres recherches. Lui qui allait pouvoir ajouter à ses activités le poste de professeur d'alchimie à Poudlard.

oui, je comprends, mais on trouvait que ça faisait beaucoup. maintenant tu es validé et tranquille, tu peux t'en prendre aux mauvais élèves.

Félicitations petit hibou, tu es enfin validé ! Mais avant de rejoindre ta salle commune (ou la salle sur demande, je ne juge pas), je te conseille d’aller recenser ta carte chocogrenouille, pour que personne ne te la prenne. Les sorciers n’étant plus ce qu’ils étaient, on ne sait jamais. Bon, maintenant, on va essayer de t’intégrer comme il se doit. Tu vois ce couloir là-bas ? Dis-leur que tu viens de ma part et crées-toi un sujet de lien pour qu’on puisse venir t’harceler. C’est certainement pas avec ta tête de gland qu’ils vont s’approcher. Ensuite, si tu préfères la jouer à la meetic, viens créer des scénarios ou des semi-liens. C’est inutile ? Ah t’es un dur toi ! C’est bien. T’es surement dans l’équipe de quidittich, non ? Je te conseille d’aller réserver ta place dans l’équipe de ton choix. T’es peut-être un coincé au final… Va te recenser au bureau des préfets, par là. Oh, tu appartiens à un de ces clubs inutiles dont personne ne connaît le nom ? Tu fais comme tu veux, petit hibou, j’ai autre chose à faire que te juger. Dis, j’ai déjà vu ta tête quelque part… Tu serais pas un sang-pur par hasard ? Un sang-mêlé ? Je te conseille d’aller te faire recenser la nature de ton sang. On ne veut pas de problème avec le gouvernement ! EH, pourquoi tes cheveux changent de couleur ? Encore une de ces erreurs génétiques… Les dons et malédicitons, c’est par ici. Attends, t’as pas vraiment la tête d’un élève… Si t’es un adulte, va recenser ton métier et arrête de me faire perdre mon temps. Comment ça, t’es juste un peu barbu ? Ça explique tout. Je te conseille d’aller remplir ton dossier sur le parcours scolaire, ce serait bête que tu rates la prochaine sortie scolaire à cause de quelques poils. Et n'oublie pas d'aller faire un tour dans la coupe des quatre maisons pour réclamer tes points, ça serait bête de ne pas en profiter hein ? C'est par ici que ça se passe !

Voilà, je crois que tu as fini, petit hibou. C'était long et fastidieux mais tu es officiellement un élève de Hogwarts, pour le meilleur comme le pire. Il ne me reste plus qu’à te souhaiter bienvenue et bonne chance !

Juste une dernière chose : évite les problèmes, les murs te surveillent.