âge, date et lieu de naissance — six août mille neuf cent nonante six, trois jours avant l'une des plus grandes canicule, la petite tête brune s'éveille, au beau milieu de londres. déjà, les cris de son frère la prenne aux tripes. un son, une cri, une parole. cette voix qui restera en elle, son tout. dix-neuf ans aujourd'hui qu'elle sourit au gens. nationalité et origines — née à londres, elle y demeure toute son enfance. anglaise jusqu'au bout des ongles, ce pays est sien. même si dans son sang maternel coule l'amérique profonde, sarah n'a d'yeux que pour son petit pays. sang de sorcier — à née-moldue, elle s'en est toujours accommodée. brune, rousse, blonde, autant de couleurs de cheveux que de différences de sang. elle, elle s'en fout royalement. de son sang. du moment qu'il reste rouge, c'est tout ce qu'elle demande.  maison à hogwarts — poufsouffle. statut civil — à vrai dire, elle n'en sait rien la gamine. perdue dans des tourbillons de sentiments, elle patauge, à la recherche de ce qu'elle aime vraiment. elle doit mettre un nom dessus. la société l'oblige, la tourmente. mais elle ne sait pas quoi répondre. à quoi bon ? mais jade, elle, elle est toujours là. elle l'aide, encore et toujours. relation libre, relation fermée, désir et royauté. année scolaire et spécialité — sarah entame sa cinquième année, tête haute, elle arpente ces couloirs qu'elle connaît aujourd'hui par coeur. heureuse d'être là. après six ans, c'est la zoologie qui a choisit son coeur. étrange coïncidence ou pas, elle la partage avec jade. jade. la belle jade. mais sarah, elle aime ça. petite, elle ramenait chez elle tous les animaux qu'elle trouvait. au grand damne de ses parents. un escargot. une chenille. et ses élevages de sauterelles. avant que toutes les larmes de son petit corps ne coule, n'ayant pas réussi à garder ses amis en vie. une passion qui lui retourne la tête depuis toujours. baguette magique — la belle a eu deux baguettes. deux petites parties d'elle, deux espoirs, deux aides. lorsqu'elle perdu sa première, ce fut un réel déchirement. aujourd'hui, elle possède une baguette en bois de cèdre de vingt trois centimètres, avec un ventricule de coeur de dragon au milieu. elle l'aime, sa baguette. patronus — sarah, elle a toujours été fascinée par ce sortilège complexe. ce filament argenté qui défile de sa baguette, qui prend forme. contrairement à son frère, elle arrive à en faire. de temps en temps. de toute façon, sarah, elle n'a jamais été très douée avec les sortilèges. pourtant, elle fait de son mieux. et lorsqu'elle y arrive, c'est un chat persan qui s'échappe de son bout de bois pour venir virevolter autour de ses jambes. épouvantard — à sa plus grande frayeur, sans aucun doute, c'est de voir le corps sans vie de son jumeau. sa dépouille dévorer par les vers, ses yeux ouverts à jamais. son coeur ayant cessé de battre. ça la terrorise la brune. au plus profond de son coeur. amortencia — une odeur de feu de campagne, mélangé au sel de la mer. sarah n'a pu qu'une seule fois sentir cette odeur, au-dessus de la potion, préparé pour l'un de ses examens. odeur qu'elle n'oubliera jamais. mais dont seul Merlin peut avoir la moindre idée de ce qu'il s'agit. don magique — la brune n'a aucun don. ou en tout cas, pas d'autres que celui de parvenir à manier une baguette magique. et encore, lorsqu'elle se concentre. pourtant, ça ne la dérange pas. elle a déjà bien assez à faire avec l'étude de la magie. qualités et défauts — sarah, c'est une jeune femme souriante, qui croque la vie à pleine dent, qui aime le monde. elle est douce, délicate, heureuse d'être entourée de gens. on l'aime, la sarah. on ne peut que très difficilement ne pas l'apprécier. elle aime rire, de tout, de rien. elle n'a aucun complexe, il lui arrive même de rire d'elle-même. même si elle peut tout aussi bien être sarcastique, ce n'est jamais bien méchant. elle aime travailler, donner de son mieux. mais parfois, elle a beau tout donner d'elle-même, elle reste généralement dans la masse. sans se démarquer. pourtant, elle est intelligente la brune. mais d'une intelligence manuelle, vivante. elle ne peut rester en place, toujours besoin de courir, de se défouler. elle ne recule devant rien, au grand damne de sa famille. petite, elle revenait souvent avec un plâtre, des béquilles, des bleus. lorsqu'elle a quelque chose en tête, rien ne la fera reculer. déterminée, elle n'abandonne pas la belle. et puis, elle aime tout de même garder une part d'elle-même secrète. avec jade, les gens les regardent, les observent. de loin, de près. elle se sent vivre la belle. innocente. elle aime la vie. vraiment. signe distinctif — il y a un an, la belle s'est fait tatoué un bouton on-off, dans le creux de son poignet droit. signe qui la relie à jade, sa meilleure amie. elles l'ont toutes les deux. maître de son destin, elle chérie ce tatouage fait en secret, lors d'un séjour en france. animal de compagnie — un chat. son petit chat au pelage beige et aux pattes blanches. elle l'aime son chat. elle l'a appelé lion. parce qu'elle a toujours rêvé d'avoir un lion, sarah. alors elle l'a nommé ainsi. un vrai petit lion. crédits — tumblr - ridbiho.

pseudo et prénom — suika sur le net, mais appelez moi Romane, je préfère. âge et région/pays — vingt et un ans, belgique (bruxelles). je me sens vieiiiille  comment as-tu découvert le forum ? — via creative minds quel est ton avis sur le forum ? — parfaitement parfait.  quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — le plus possible. je me connecte d'office une fois par jour.  ton personnage est — scénario (x) inventé () ton avatar est — kaya scodelario un dernier mot — écrire ici

onze ans — Elle est brune. Ses yeux trop grands, son sourire trop large. Sur ses épaules tombent en boucles ses longs cheveux bruns.  Elle se regarde dans un miroir en pied. Elle sourit. Elle a enfilé une robe bleue pastel. Son père lui dit toujours que ça fait ressortir la couleur de ses yeux. Elle aime bien quand il lui dit ça. Sur l’étiquette, on peut lire le prénom Sarah. De ses petites mains, la gamine lisse la robe sur ses genoux. Aujourd’hui, elle a onze ans. Impatiente, elle attend que sa mère revienne de la boulangerie. Elle lui a promit un gâteau au chocolat, pour elle et son frère. Son jumeau. Si Sarah a toujours aimé être au centre de l’attention, la partager avec Warner lui convient totalement. Plus que tout. Elle pourrait tout faire pour rendre son frère heureux. Même partager ce jour si spécial. Pour lui. Pour elle. Pour eux. Au loin, elle entend quelqu’un appeler son nom. Rejetant ses boucles dans son dos, Sarah dévale les escaliers, sautant la dernière marche. Warner est déjà assis à table, face à leurs parents. Au milieu, une énorme bombe au chocolat. Sarah en salive déjà. « Allez, viens ! » Les Barrow n’ont jamais vraiment été des gens qui portaient beaucoup d’importance à tout ce genre d’événements. Mais pour leurs enfants, ils auraient apporté autant de gâteau d’anniversaire que nécessaire. Même si ils oubliaient systématiquement d’apporter les bougies qui allaient avec. Mais pour les jumeaux, ça leur était égal. Du moment qu’ils le passaient en famille. « Coupe ! Coupe ! Coupe ! » La gamine, folle de joie, n’a qu’une envie, mordre dans cette bombe à pleine dent. Se remplir le ventre. Qui grogne. « Estomac sur patte, calme toi. » Sarah tire la langue à son frère. Et bientôt la pâtisserie est presque entièrement finie. Chacun en a pour sa faim. Et chez les Barrow, tous ont toujours la même quantité. Même si Sarah mange lentement, même si elle finit toujours la dernière. Quelqu’un sonne à la porte. « J’y vais ! Mais ne mangez pas le dernier bout de gâteau hein ! C’est le mien, j’ai pas encore eu ma deuxième part » la belle se lève, rapidement, et court à la porte. Ils ne reçoivent pas beaucoup d’invités. Et puis Sarah, elle est la plus ouverte. Alors c’est devenu une règle à la maison. C’est elle qui accueille les gens. Mais ce n’est que le facteur. Avec deux lettres. Les deux lettres destinées aux jumeaux, envoyées par leur grand-mère. Celle qui habite toujours en Amérique. Sarah est contente, parce qu’elle sait qu’elle va pouvoir aller avec sa maman s’acheter une nouvelle robe. Mamy D. leur donne toujours un peu d’argent pour les grands évènements. Tout en sautillant, Sarah revient dans la salle-à-manger. Elle a reçu son cadeau de sa grand-mère et en plus une autre part de gâteau l’attend. Tout du moins, c’est ce qu’elle pensait. Elle entre dans la pièce que son monde s’effondre. Ou tout du moins, une partie. Warner a sa part de gâteau en main. « Arrête ! » Mais le voilà déjà avec son petit sourire en coin, et il engloutit la part, pourléchant le contour de ses lèvres, tel un vrai chat. Et Sarah, elle laisse tout tomber. Elle l’aime son frère, mais on ne touche pas à sa nourriture. Et elle a beau avoir onze ans, elle reste une gamine. Et la seconde d’après, elle hurle. De rage. C’était sa part. Elle tape des pieds par terre la brunette. Et elle crie toujours plus fort. Sa mère est près d’elle, la prenant dans ses bras. Son père gronde son fils. Et Warner, Warner, il est mort de rire. Et puis, ça arrive. Le vase à l’autre bout de la pièce éclate. Dans un grand bruit. Et ça coupe court à tous les bruits. Sarah ouvre grand les yeux.

treize ans — On l’avait dit à ses parents, qu’il faudrait sans douter des médicaments pour qu’elle se calme. Mais ils n’avaient jamais rien voulu entendre. Pourtant aujourd’hui, sa mère, elle le regrettait parfois. Avec un soupire d’exaspération, elle voit Sarah se précipiter dehors. En pyjama. D’ailleurs, elle doutait aussi de plus en plus des goûts vestimentaires de sa fille. Secouant la tête, elle observe les dessins de vaches qui s’éloignent. Et Sarah, elle est heureuse. Elle l’a toujours dis, c’est dehors qu’elle se sent le mieux. Les murs des bâtiments l’angoissent, l’emprisonnent. Alors qu’elle tourne sur elle-même, la yeux de la gamine tombent sur une forme noire, au dessus d’un toit. Haussant les épaules, elle s’approche. Curieuse. De longs cheveux blonds, un regard levé vers le ciel. Sarah n’y réfléchit pas à deux fois avant de se précipiter vers la petite échelle qui est adossée au mur. Elle veut la rejoindre. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle en a besoin. « Eh, t'es qui toi? » Et quelques instants plus tard, la voilà assise à côté de cette inconnue aux cheveux blonds. Elle est belle. C’est la première chose que pense Sarah. Et puis, qu’elle est folle. Peut-être comme elle, avec un peu de chance. Et dans la petite tête de Sarah, elle s’en est déjà fait une amie. « Qu'est-ce que tu fais ici, toute seule? » La brune n’a jamais compris ces gens qui aiment la solitude. La solitude, c’est triste. Sarah, elle veut la joie, l’entourage. Le regard tourné vers l’inconnue, elle attend. Ses grands yeux bleus ouverts. « Je pense. » Sarah sourit. Elle, elle ne pense pas. Ou très peu. Elle agit, et puis, elle s’excuse. Du haut de ses treize ans, elle ne peut plus se rappeler le nombre de fois où elle s’est attirée des ennuis. Surtout à Warner d’ailleurs. « Et je peux penser avec toi ? Il s'est passé pleins de trucs, dernièrement. j'aurais bien besoin de penser aussi. » Ces deux dernières années ont été de véritables boules de feu lancées à plein régime. Elle ne sait d’ailleurs pas comment elle arrive encore à trouver le temps de dormir. Enfin, au moins, elle n’est pas toujours plongée dans les bouquins, pas comme son jumeau. Il finira par lui pousser des livres à la place des mains, c’est ce que lui répète Sarah à longueur de temps. Ce qui l’énerve le gamin. « Et pourquoi tu as besoin de penser? » Sarah revient à l’instant présent, fronçant les sourcils. Elle s’approche un peu plus du visage de la belle inconnue. Peut-elle lui faire confiance ? Elle le pense vraiment. De toute façon, dans son petit cerveau, c’est déjà décidé. La blonde sera sienne. C’est étrange, puissant, mais pourtant, Sarah le sent au plus profond d’elle. Pas sienne comme un objet, non, comme une pierre précieuse qu’on chérit, de tout son coeur. Et si elle s’écoutait vraiment, la gamine prendrait ses jambes à son cou, étrangement puissant que ses penées. « Tu ne le diras pas, hein? » Sarah prend une profonde inspirations. Comment expliquer à une parfaite inconnue que deux ans plus tôt elle a fait éclaté un vase par la force de sa colère ? Que ça s’est produit plusieurs fois et que quelques temps plus tard, elle et Warner aient reçu la plus étrange des lettres, comment expliquer ça sans passer pour une attardée au profond degré ? Et Sarah, elle choisit la vérité. « On m'a appris que j'étais une sorcière. C'est bizarre, pas vrai? Je pensais que je pouvais juste faire exploser des verres parce que j'étais très en colère... Mais non. Et en septembre, je vais à Poudlard. Tu dois pas connaître, c'est...» « SARAH, qu'est-ce que tu fiches sur le toit? descends immédiatement ! » Coupée en pleine élan, la petite pousse un profond soupire. Elle lance un dernier regard à la fille blonde, espérant en fait de tout son coeur qu’au fond, elle connaisse. Poudlard. Un dernier coup d’oeil et Sarah descend du toit. Rencontre du hasard. Elle sait que ce n’est que le début. Et Sarah, elle est plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été.

quinze ans — Elle n’arrive pas à le croire. Un an déjà. Un an qu’elle est rentrée dans cette école aux allures des contes de fées. Un an de pur bonheur, vraiment. Et aujourd’hui, Sarah peut enfin se targuer d’être une deuxième année. Fini les petites blagues sur les premières qui ne tiendraient pas trois semaines. Fini qu’on lui fiche la trouille sur les punitions dans la forêt interdite avec comme seule aide, un morceau de bois. Cet été, elle a passé les deux mois à parler de Poudlard à ses parents. À tout expliquer, de long en large. Jusqu’à les rendre fous. Parce que Sarah, elle parle trop. Ils ont même dû lui faire du chantage. Encore un mot, et elle pouvait dire au revoir à son école. Sarah, elle aurait bien voulu montrer à ses parents ce qu’elle avait appris avec sa baguette au cours de l’année. Mais Warner le lui a formellement interdit, sous peine de tortures immenses au Ministère de la Magie. Et ne sachant pas trop si son jumeau rigolait ou pas, elle a tout de même suivit ses conseils. Aujourd’hui, deuxième semaine de sa deuxième année. Écroulée sur son lit, la belle observe les quelques parchemins qui s’empilent déjà sur le bord de son bureau. Elle sait qu’elle devrait commencer à travailler. Mais l’envie de remettre ça à demain est plus forte encore. Fermant les yeux, elle se rappelle l’angoisse lors de la répartition. Et la fierté lorsqu’elle a entendu les applaudissements de sa nouvelle maison. Poufsouffle. Les jaunes et noirs. Elle aime sa maison. Un peu triste de ne pas avoir été dans la même que Jade, mais après tout, elles ont ainsi encore plus à se raconter quand elles se retrouvent. Ouvrant les yeux, Sarah s’étire. Elle a envie de parler à Warner. Elle a beau essayé de le faire venir avec elle quand elle sort, va faire des activités extrascolaires, mais rien à faire. Plus Serdaigle que lui, ça n’existe pas. Elle passe un coup de brosse dans ses cheveux toujours plus épais, et referme la porte de son dortoir. Et elle se dirige directement vers la bibliothèque. De toute façon, c’est le seul endroit où son frère pourrait être en cette fin d’après-midi. Quelques minutes plus tard, Sarah se dit qu’elle aurait du parier avec elle même. Warner est bien là, sa tête dépassant à peine de la tour de bouquin qui lui fait face. « Salut le morpion » Il relève à peine la tête. Il n’y a qu’une seule personne pour l’appeler ainsi et le dire d’une voix remplie de respect. Il sourit tout de même. Sarah s’installe à ses côtés. Ou s’affale plutôt. Le menton en appui sur le bras de son frère. « Qu’est-ce que tu veux ? » Sarah évite de lever les yeux au ciel. Être dérangé dans son étude, le drame. « Rien, j’ai pas le droit de venir voir mon frère chéri ? Tu travailles trop, viens avec moi, on va aller chasser le veracrasse ! » La bouche de Warner se tord de dégoût. « Non merci, vraiment. De toute façon, on a un gros devoir à remettre en potions, tu l’as déjà fini ? » Potions. Sarah n’a jamais autant haït un cours que celui-ci. Elle n’y comprend rien, ne voit pas la différence entre deux herbes et finit toujours par mettre une pincée en trop. Si elle n’a pas déjà fait exploser son chaudron trois fois, elle ne l’a jamais fait. « Je suis sûr que mon cher jumeau me passera son parchemin » Et Warner, il grogne. Parce qu’il sait très bien qu’elle a raison. Il ferait tout pour qu’elle n’ait pas de soucis. Et elle le lui rendra au centuple. Finalement, Sarah sort un livre moldu de sa poche et s’installe dans un petit fauteuil derrière Warner. Elle est bien là. Dans un rare moment de calme, l’imagination plongée dans une histoire irréelle, avec son tout en face d’elle. Un oeil sur lui. Elle n’est jamais plus rassurée que lorsqu’elle le voit dans son champ de vision. Sa vie, le seul pour qui elle pourrait se déchirer totalement. Son jumeau.

dix-sept ans — Ses rondeurs d’adolescentes disparues, Sarah est devenue une jeune femme. Ses cheveux noirs ont enfin décidé de se laisser dresser. Elle a grandit. Vraiment grandit. Et Sarah, elle sait qu’elle plait. Mais contrairement à sa meilleure amie, ça lui fait peur. Sarah, elle aime le regard des autres, être au centre de l’attention. Pourtant, elle fuit lorsqu’on la regarde un peu trop. Elle n’est pas prête. Et puis surtout, Sarah, elle ne sait pas ce qu’elle veut. Elle ne sait pas où elle est. Les filles, elles les trouvent belles. Trop belles pour être droite. Trop belles pour elle. Et les hommes, ils lui font peur. Leurs grandes mains, leurs bras musclés. Sarah, elle n’aime pas être touchée. Mais Jade, c’est l’exception. Ça a toujours été l’exception. Jade. Jade qui l’aide. Toujours là. Et Sarah, elle se pose des questions, trop de questions. Pour une fois, elle réfléchit plus qu’elle ne devrait. Alors elle se contente d’attendre le déclic. La petite douleur au coeur qui lui fera comprendre. Parce qu’elle a beaucoup lu, Sarah. Et elle attend, comme ses héroïnes favorites, le coup qui lui donnera envie de se blottir dans les bras de quelqu’un. Fille ou garçon, elle ne sait pas. Sinon, du haut de ses dix-sept ans, Sarah, elle est heureuse. Bien. Tout est parfait. Sauf lui. Bon, ce n’est pas réellement un problème. À vrai dire, la brune en rit plus qu’autre chose. En tout cas, dans son dos. Face à lui, elle fait le chien de garde. La jeune femme l’imite. Elle montre les crocs et elle le pousse à bout. D’ailleurs, assise dans l’herbe du parc avec Jade, elle le voit arriver à grands pas. Et elle pousse un petit soupire. Son amie relève un sourcil avant de sourire doucement quand Tobias se place face à elle. « Mince alors, mon vœu de ne pas te voir n’a pas été réalisé... Va falloir que je change de croyances moi. » Sarah sourit, toujours aussi fière d’elle lorsqu’elle est sort des âneries. Tobias, c’est le jumeau de Jade. Encore un point commun qu’elles ont. Mais Tobias, il l’énerve. Toujours à vouloir avoir Jade pour lui seul. Merde, il a passé neuf mois collé à elle. Maintenant, c’est le tour de Sarah. D’ailleurs, celle-ci se relève, prend son amie par la main et la tire derrière elle. « Tu te souviens de ce truc que je devais te montrer ? Viens, c’est le moment... Oh, ohoh, non, désolée, pas toi Tobidiot, c’est trop girly pour toi. » Et le sourire aux lèvres, se sentant telle une lionne après avoir abattu sa proie, Sarah se dirige vers le château, avec Jade.

dix-neuf ans — Assise dans la bibliothèque, Sarah ronchonne à voix haute. Trois heures qu’elle se penche sur ce foutu devoir de potions auquel elle ne comprend rien. Et Warner qui est introuvable. À croire qu’il se serait enfui dans une salle invisible. D’ailleurs, Jade l’est tout autant. Juste quand la belle a le plus besoin d’eux, pas d’âmes qui vivent à l’horizon. Ils le font exprès. Relevant la tête, crachant les cheveux qu’elle mâchonne, Sarah croise le regard de Tobias. Elle se souvient l’avoir entendu dire qu’il était plutôt doué dans cette matière. C’est la bouche en coeur qu’elle s’approche de lui. « Salut toi. Tu sais que t’es très en beauté ce soir. Vraiment. Cette chemise met tes yeux en valeur. Tiens, par hasard, tu ne connaîtrais pas les effets secondaires de la potion d’enflure ? » Soit Sarah devait avoir un air véritablement de morte vivante, soit Tobias était de bonne humeur, quoiqu’il en soit, il l’aida. Deux heures durant. Ce fut sans doute le déclic. Aujourd’hui, Sarah, elle supporte Tobias. Même plus que ça. Elle le considère comme un ami. Un vrai. Et puis, il lui rappelle un peu Jade, pas si mauvais en somme. Et maintenant, elle sourit et l’autorise et à venir voir les découvertes girly qu’elle fait.

ta fiche est parfaite. tu as bien cerné sarah tout en apportant certains éléments essentiels (la macarena. ) puis tes mots. bref, je te valide avec grand grand plaisir.

Félicitations petit hibou, tu es enfin validé ! Mais avant de rejoindre ta salle commune (ou la salle sur demande, je ne juge pas), je te conseille d’aller recenser ta carte chocogrenouille, pour que personne ne te la prenne. Les sorciers n’étant plus ce qu’ils étaient, on ne sait jamais. Bon, maintenant, on va essayer de t’intégrer comme il se doit. Tu vois ce couloir là-bas ? Dis-leur que tu viens de ma part et crées-toi un sujet de lien pour qu’on puisse venir t’harceler. C’est certainement pas avec ta tête de gland qu’ils vont s’approcher. Ensuite, si tu préfères la jouer à la meetic, viens créer des scénarios ou des semi-liens. C’est inutile ? Ah t’es un dur toi ! C’est bien. T’es surement dans l’équipe de quidittich, non ? Je te conseille d’aller réserver ta place dans l’équipe de ton choix. T’es peut-être un coincé au final… Va te recenser au bureau des préfets,  par là. Oh, tu appartiens à un de ces clubs inutiles dont personne ne connaît le nom ? Tu fais comme tu veux, petit hibou, j’ai autre chose à faire que te juger. Dis, j’ai déjà vu ta tête quelque part… Tu serais pas un sang-pur par hasard ? Un sang-mêlé ? Je te conseille d’aller te faire recenser la nature de ton sang. On ne veut pas de problème avec le gouvernement ! EH, pourquoi tes cheveux changent de couleur ? Encore une de ces erreurs génétiques… Les dons et malédicitons, c’est par ici.  Attends, t’as pas vraiment la tête d’un élève… Si t’es un adulte, va recenser ton métier et arrête de me faire perdre mon temps. Comment ça, t’es juste un peu barbu ? Ça explique tout. Je te conseille d’aller remplir ton dossier sur le parcours scolaire, ce serait bête que tu rates la prochaine sortie scolaire à cause de quelques poils. Et n'oublie pas d'aller faire un tour dans la coupe des quatre maisons pour réclamer tes points, ça serait bête de ne pas en profiter hein ? C'est par ici que ça se passe !

Voilà, je crois que tu as fini, petit hibou. C'était long et fastidieux mais tu es officiellement un élève de Hogwarts, pour le meilleur comme le pire. Il ne me reste plus qu’à te souhaiter bienvenue et bonne chance !

Juste une dernière chose : évite les problèmes, les murs te surveillent.