âge, date et lieu de naissance — peu m'importe, elle peut être plus vieille que Proserpine comme plus jeune, je vous laisse le choix, je l'imagine autour des vingt-cinq ans nationalité et origines — elle est principalement anglaise de son côté paternel, comme Proserpine, mais elle a du sang russe du côté de sa mère sang de sorcier — elle est de sang-mêlée études ou profession — libre, la zoologie l’intéresserait certainement statut civil — c'est une femme à homme, un cœur artichaut, qui se laisse facilement avoir dans les filets du diable, aujourd'hui intéressé par un certain Samson Weaver, bourreau des cœurs baguette magique — en bois d’acacia, symbolisant son éternel jeunesse, le reste est libre patronus — à mettre ici épouvantard — elle-même, vieille et moche, les cheveux gris, le visage ridés et les dents jaunes amortencia — libre don magique — elle est demi-vélane qualités et défauts — communicative ϟ débauchée ϟ égocentrique ϟ folle ϟ franche ϟ gentille ϟ maligne ϟ romantique ϟ vantarde signe distinctif — tatouée, chaque souvenirs importants sont ancrés sur sa peau pour ne pas être oubliés crédits — tumblr + lj

camille & proserpine ϟ know the water's sweet but blood is thicker ; Papa conduisait toujours vite et ça faisait peur à ma mère qui râlait tout le long du chemin. Il prétendait ne pas être fait pour les voitures et toutes leurs technologies qu’il trouvait absurde et inutile : il était beaucoup plus simple de voler sur un balai ou encore transplaner, c’était beaucoup plus rapide et efficace que de rester des heures sur des routes avec des moldus qui hurlaient les uns contre les autres. Mais rien ne pouvait gâcher ma journée, entendre mon père maudire ces maudis engins ne me faisait rien puis que j’allais voir Camille. Elle était à la fois figure du bien et du mal que je chérissais plus que tout, à défaut d’avoir une sœur, j’avais une cousine.
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« Eh, regarde. » Ma cousine me montra du menton le joueur de Quidditch, assis sur l’une des pierres à proximité du lac noir. Je haussai un sourcil avant de la regarder. « Oui et alors ? » Où voulait-elle donc en venir ? Cela faisait des années qu’elle lorgnait sur le garçon. Je devais avouer que ce dernier n’était pas désagréable à regarder, loin de là, j’aimais beaucoup ses cheveux blonds et ses yeux bleus mais ça s’arrêtait-là. Camille en pinçait pour lui depuis sa première année, je n’étais pas dupe mais je trouvais ça amusant la voir piétiner sur place et de l’entendre bégayer quand il lui adressait la parole. « On dirait qu’il ne va pas bien. » affirma-t-elle après quelques secondes à l’admirer, les yeux plissés et le bout du nez retroussé. A mon tour, je l’observai quelques secondes. « Qu’est-ce que ça peut nous faire, il a surement… je ne sais pas mais ce ne sont pas nos affaires, Camille. » Elle se tourna vers moi en penchant la tête en faisant la moue. Ce visage propre à la blonde. Je soupirai en roulant les yeux. « Tu m’énerves. Tu n’as pas besoin de moi. » lui dis-je en me frottant la joue. « Bien sûr que si ! Va lui parler, toi, ça fera moins étrange que si moi j’y allais, il va me prendre pour une fille collante. » Je la regardai quelques secondes, outrée. « Et moi alors, tu t’en fiches si il me prend pour une fille collante ? » « Tu ne lui as jamais parlé. » Elle me prit par les épaules, le sourire aux lèvres. « C’est ça qui est bien, vas-y… s’il te plait, Proserpine ! » Je soufflai avant de remettre mon sac sur mon épaule en m’éloignant, marmonnant des paroles incompréhensibles pour autrui. (...)[/size]