âge, date et lieu de naissance — née un froid jour de septembre il y a maintenant vingt-deux ans, Briséis n'échappe pas à la tradition et a vu le jour dans la demeure familiale du 12, Square Grimmaud. nationalité et origines — anglaise de pure souche, elle est née et a grandi en Angleterre, du côté sorcier malgré une envie farouche d'aller découvrir le monde et ses mystères. sang de sorcier — toujours pur. C'est là une devise voire même une règle chez les Black. A la fois un sang symbole de fierté mais également entaché par la honte des unions parfois incestueuses au sein du clan. maison à hogwarts — envoyé à Serpentard, comme une évidence au vue de l'ambition qui perce dans le caractère de la jeune femme. Une fierté pour ses parents après la déception de voir leur fils aîné être envoyé chez les aigles tandis que la principale intéressé n'a jamais ressenti qu'une indifférence profonde pour cette histoire de répartition. statut civil — officiellement célibataire plutôt volage, elle a fréquenté plusieurs garçons sans jamais se faire remarquer pour sa vie privée, elle est officieusement à la recherche d'un bon parti, d'un sang pur bien évidemment qui pourrait l'aider à redorer l'image de sa famille. année scolaire et spécialité — désormais en neuvième année avec des résultats plus que convenables, Briséis a choisi le cursus des sciences occultes et de poursuivre ses études jusqu'au master magique. baguette magique — taillée dans du bois de frêne, symbole de ténacité, d'obstination qui correspond tout à fait au caractère de sa propriétaire. Elle contient en son cœur une plume d'hippogriffe, cette créature si fière et si noble, et mesure vingt-deux centimètres ce qui en fait une baguette souple et prédisposée aux sorts informulés. patronus — sort complexe et souvent difficile à effectuer, il aura fallu toute la persévérance dont elle disposait pour que Briséis produise enfin un patronus. Le sien a pris la forme d'un castor, déception toutefois, la sorcière s'est résignée et s'est même laissée attendrir par ce rongeur bâtisseur. épouvantard — un inferi, mort vivant, zombie, peu importe le nom qu'on lui donne. Briséis est tétanisée par ce genre de créatures, à la fois morte mais toujours vivante, mi-humaine, mi-cadavre, opposés des fantômes ces corps incapables de mourir complètement à cause d'une forme de magie extrêmement noire la terrorisent. amortencia — une légère odeur de citronnelle, d'eau salée, qu'elle identifie comme celle du bord de mer où elle partait en vacances étant plus jeune. Puis une odeur qu'elle peine à identifier et à comprendre mais qui selon elle, se rapproche de celle du chocolat et plus particulière du cacao contenu dans les chocogrenouilles. don magique — encore en apprentissage, Briséis aspire à maîtriser l'art de l'occlumencie. Elle parvient à bloquer certaines intrusions mais doit encore s'entraîner et se perfectionner. qualités et défauts — déterminée + ambitieuse + souriante + difficile à cerner + loyale + séduisante + n'a pas la langue dans sa poche + opportuniste + garçon manquée. signe distinctif — en dehors d'un sang extrêmement pur, aucun. animal de compagnie — aucun si ce n'est le hibou familial au pelage gris donc elle n'a jamais retenu le nom. crédits — gifs by tumblr.

pseudo et prénom — spf ou Missy pour les intimes.    âge et région/pays — vingt ans, je vis outre Atlantique. comment as-tu découvert le forum ? — via Bazzart. quel est ton avis sur le forum ? — il m'excite.    quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — tout dépend de mon boulot, je dirais 3 fois par semaine. ton personnage est — scénario () inventé (x) ton avatar est — Emmy Rossum. un dernier mot — partouze ?  

Elle monta lentement l'escalier menant à la volière, une main s'agrippant à la rampe en pierre, l'autre tenant fermement un bout de papier enroulé sur lui-même. Une odeur de graines et de plumage mouillé lui envahit les narines tandis qu'elle inspectait déjà les murs remplis de volatile. Elle en repéra un, un hibou accessible, semblant un peu plus calme que les autres. Elle s'approcha et lut son nom, Raffy, et un petit sourire satisfait se dessina sur ses lèvres : il s'agissait bien de celui dont on lui avait parlé. Apparemment, Raffy était efficace et docile. L'oiseau, au pelage gris tacheté de noir, restait effectivement sage sur son perchoir tandis que l'étudiante à la robe noire ornée de vert relisait une dernière fois le parchemin qu'elle s'apprêtait à envoyer.

Le 20 septembre 2007,
à Poudlard

Chère mère,

Déjà presque trois semaines que j'ai fais mon entrée à Poudlard. Tout s'y passe très bien, je tenais à vous envoyer ce courrier pour vous donner quelques nouvelles. Sachez que j'ai bien intégré la maison Serpentard et que j'en porte les couleurs avec fierté. Je me suis également bien installée dans mon dortoir et j'apprécie la vaste salle commune de ma maison.
Je m'adapte rapidement à la vie de l'école, je participe à l'ensemble des cours, en particulier les classes de vol sur balai. Je pense vouloir intégrer l'équipe de quidditch de Serpentard à l'avenir. Je passe beaucoup de temps à l'extérieur afin de profiter des derniers rayons de soleil et j'apprécie particulièrement le Lac. Marius va bien, nous nous voyons peu en raison de nos différents emplois du temps mais nous parvenons à nous croiser de temps en temps.

Quelles sont les nouvelles de la maison ? J'espère que vous allez tous bien. Père est-il satisfait de son travail en ce moment ? J'ai bien évidemment pu voir nos cousins, j'ose espérer que tante Theodora et oncle Nigellus vont bien. Comment se porte Alastar ? Il me manque même si la vie à l'école est bien remplie et passionnante. J'attends les vacances de Noël avec impatience pour pouvoir lui montrer ce que j'ai appris.

Avant de terminer mon courrier, pourriez-vous m'envoyer quelques gallions supplémentaires ? J'ai appris que des sorties seront organisées à Pré-Au-Lard et je pense à investir dans un balai convenable pour pouvoir jouer au quidditch. Pensez-vous également pouvoir joindre une photographie d'Alastar ? J'aimerais beaucoup avoir son portrait près de moi, sur ma table de chevet. Vous pouvez utiliser le même hibou pour répondre, il me semble fiable, néanmoins si vous m'envoyez de l'argent, je recommande d'utiliser notre hibou familial pour plus de sécurité.

A très vite,

Votre fille bien aimée, Briséis.

Elle enroula le parchemin avec délicatesse avant de l'accrocher à l'une des pattes rugueuses du hibou. Dans un battement d'ailes sourd, le volatile s'éloigna sous les yeux de la jeune fille qui ne put s'empêcher de l'observer jusqu'à ce qu'il disparaisse dans le ciel. Elle avait adressé la lettre à sa mère pour une bonne raison : elle savait que c'était pour elle la meilleure chance d'obtenir une réponse. Leur père étant certes plus indulgent avec elle, Briséis avait malgré tout conscience qu'il ne fallait pas surestimer son affection pour sa fille unique.

« A quoi tu joues ? » la voix froide et implacable de son aîné la fit sursauter. La volière était déserte, la plupart des hiboux étant déjà partis pour envoyer des courriers. A la veille des vacances de Noël, beaucoup de jeunes sorciers envoyaient des vœux mais aussi les dernières nouvelles avant de rentrer chez eux. Elle enroula le parchemin à la va-vite et se tourna vers lui, un nuage de fumée s'échappant de sa bouche à cause du froid.  Elle haussa les sourcils et pria pour qu'il n'ait pas vu ce qu'elle fabriquait mais le regard foncé de son frère fermement posé sur l'objet du délit qu'elle tentait de cacher, confirma les doutes qu'elle avait. Elle afficha un sourire qui se voulait rassurant, innocent presque et ouvrit la bouche, prête à sortir une explication improvisée. « Pas de ça avec moi. Montre moi ce que tu caches. » ils avaient beau ne pas être si complices que ça, ne pas être ni confidents, ni réellement proches, il restait son frère, l'un de ceux qui la connaissait le mieux. Elle laissa échapper un soupir résigné et lui tendit le parchemin. « Du courrier. Pour mère. » précisa-t-elle tandis qu'il cessait complètement de lire la lettre avant de la lui rendit, le regard baissé visiblement songeur. Ils gardèrent le silence pendant quelques secondes, Briséis observant son aîné qui n'avait pas encore relevé la tête vers elle. Elle savait qu'il n'écrivait pas à leurs parents, qu'il ne les contactait pas et qu'il ne les reverrait que dans quelques jours pour Noël sans joie aucune. « Peut-être que tu devrais leur écrire, non ? » il releva la tête comme s'il avait reçu un électrochoc et son regard noir se posa sur sa cadette avec dureté. Un rire cynique lui échappa mais il ne prit pas la peine de répondre.
Il bougonna quelques mots qu'elle ne comprit pas avant de lui tourner le dos pour quitter la volière. Sans réfléchir, elle s'élança à sa suite pour le rattraper. « Attends ! » il s'arrêta dans les marches et se tourna vers elle, la couvrant d'un regard triste qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Une énorme vague de culpabilité l'envahit tandis qu'elle tentait de contenir les larmes qui lui montaient en regardant son frère aîné, impuissante face à son malaise. « Je suis désolée. Je suis désolée pour ce que père a pu te faire par le passé ou pour ce qu'il fait encore. » plusieurs souvenirs vinrent à l'esprit de Briséis, les cris de son frère tandis qu'un bruit insupportable de fouet retentissait. Les marques sur le corps de son aîné, bleus ou cicatrices qu'il refusait d'expliquer. Les réflexions et remarques toujours acerbes de leur père pour son héritier, quant il souriait à ses deux autres enfants. La main de son frère qui se posa sur son avant-bras la fit revenir sur terre. « Mais de quoi tu parles, Bree ? » demanda-t-il avec une lueur maligne dans les yeux, un petit sourire dessiné sur ses lèvres. Elle fut totalement décontenancée par l'attitude si désinvolte de son frère, elle secoua la tête, le regard perdu et interrogateur cherchant désespérément des réponses sur le visage du premier né Black. « Il est fier de toi, Bree. Il faut que tu continues comme ça. Ne te préoccupe de rien d'autre. » elle hocha la tête, toujours égarée, incapable de comprendre la tournure que prenait leur conversation. Il pressa sa main en signe de réconfort avant de tourner à nouveau les talons pour redescendre. « Tu n'as pas à être désolée de quoique ce soit, sœurette. » ajouta-t-il sans se retourner, la laissant là dans le froid hivernal.

« Lâche l'affaire, Black, vous ne nous battrez pas. » elle se tourna et releva les sourcils devant l'arrogance de son interlocuteur. Un sourire malicieux se dessinait sur ses lèvres tandis qu'il la fixait sans ciller. Elle lâcha le souafle qu'elle avait dans les mains avant de se diriger vers lui. « C'est ce qu'on verra. » répliqua-t-elle avant de continuer sa route comme si de rien n'était vers le château, laissant derrière elle le terrain de quidditch. Elle allait gravir les marches de l'entrée lorsqu'il la rejoignit. Quoi, c'est tout ? » demanda-t-il provocateur. Elle l'ignora et se contenta d'un « J'ai d'autres chats à fouetter. »
Ils jouaient ce jeu depuis plus d'un an déjà, lorsqu'ils s'étaient tous deux retrouvés face à face sur le terrain de quidditch. Tous les deux obstinés, prêts à tout pour faire gagner leur équipe respective, quitte à déstabiliser l'autre. Ainsi, Briséis n'avait pas hésité à faire des clins d’œil et user honteusement de son charme pour provoquer son adversaire. « Papounet Black est toujours d'accord pour que tu joues alors ? » continua-t-il tout en lui emboîtant le pas. Il savait, depuis le temps, où il fallait viser pour l'atteindre. Le patriarche Black, aux valeurs traditionnelles, détestait savoir sa fille unique se comporter comme un garçon. Pour lui, le quidditch n'était pas la place d'une femme. Pourtant, c'était là la seule rébellion qu'elle s'autorisait face à son père, amoureuse de ce jeu. Elle se stoppa net et lui fit face, heurtée par cette provocation. « Occupe-toi de tes affaires. » elle le planta à nouveau et il dut trottiner pour la rattraper une nouvelle fois. « Ça va, Black, je plaisante ! » sans qu'elle ne puisse réagir, il lui attrapa la main pour y glisser quelque chose. Avant qu'elle ne comprenne de quoi il s'agissait il était déjà parti en courant en lui lançant un « On se voit plus tard ! » lorsqu'elle ouvrit la paume, une chocogrenouille sautilla jusqu'à sa manche et elle ne put s'empêcher de sourire.