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she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d)

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Jade Lestrange
slytherin house
Jade Lestrange
⊱ DRAGÉES SURPRISES : 252
⊱ PSEUDO : red stars. ; backwards (eve)
⊱ CRÉDITS : (av) amortentia, mon bb momo.
⊱ AVATAR : cara delevingne.
⊱ COMPTES : freya.
she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) Tumblr_inline_nneyljPObc1sccn28_500
⊱ ÂGE : dix-neuf ans.
⊱ STATUT CIVIL : en relation libre avec sa meilleure amie, elle n'est vôtre qu'une journée avant de s'envoler.
⊱ SANG SORCIER : un sang pur qu'elle souille de bien des façons.
⊱ SCOLARITÉ : élève de cinquième année.
⊱ CLUBS ET DISCIPLINE : attrapeuse dans l'équipe de serpentard, elle est aussi membre du club de chasse.
⊱ BAGUETTE : sa baguette est faite en bois de saule, signe de malice, avec en son coeur un morceau de corne de licorne. elle mesure vingt-trois centimètres et est prédisposée à la métamorphose.
⊱ PATRONUS : un caméléon.
⊱ DON MAGIQUE : métamorphomage, elle est tout le monde et personne à la fois.

she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) Vide
MessageSujet: she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) EmptyJeu 27 Aoû - 0:40


she thinks if she freezes herself she can freeze the pain.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
elle entend la voix de maxon; respire. encore. relève-toi. tes cheveux sont un arc-en-ciel, jade. il faut que tu te concentres. si tu ne contrôles pas ton corps, qui le fera? t'es pas une poupée, jade. alors debout. et montre-moi que t'es pas en porcelaine. mais elle est une poupée qui ne connaît plus la chorégraphie, elle est un pantin désarticulé qui cherche désespérément sa façon de se mouver, elle est une marionnette aux fils emmêlés qui cherche un semblant de liberté.
elle est en porcelaine, et elle se fracasse
une fois
deux fois
trois fois contre les murs de sa prison. c'est une méthode à sa mère, ça; c'est ce qu'on lui répétait enfant, c'est un mantra qui ne la quitte pas, c'est sa façon de penser, de compartimenter ses sentiments pour ne jamais se laisser submerger. parce que c'est tout ce qu'elle a, jade, ce contrôle éphémère, c'est tout ce qui lui permet de se rappeler qu'elle a les yeux bleus et les cheveux blonds. il faut créer une pièce blanche de quatre murs, elle est fade, elle est pâle, elle est dégoûtante et elle est parfaite. puis il faut ajouter des murs, encore des murs, toujours des murs. la pièce se retrouve coincée entre quatre murs, et encore, et encore, jusqu'à ce que l'on arrête de penser,
jusqu'à ce que l'on arrête de changer de visage,
jusqu'à ce que l'on arrête d'exister.

« lestrange, tu viens? », la voix demande de l'autre côté de la salle de bain. et le manège reprend, recommence, il a le même visage et la même voix. il a ce sourire mystérieux - c'est le sourire de jade, qu'on dit, mais c'est surtout pour camoufler l'hideuse réalité, pour cacher cette identité, qui n'est sienne qu'à moitié.
jade, elle ne se perd jamais longtemps.
elle ne se retrouve jamais vraiment, pourtant.
« non. » elle répond. elle glisse une de ses mèches blondes derrière son oreille, elle respire doucement et elle passe la porte sans un mot. sarah l'observe mais ne dit rien car elle a compris. les autres s'interrogent du regard mais ne la questionne pas; on ne l'interroge jamais car elle n'a aucune réponse à donner.
elle avance dans les couloirs en jouant avec son bracelet. la lanière de cuir. maman. cadeau. première année. ignite. c'est un souvenir. un point d'accroche à la réalité. ce mot la ramène à cet endroit-là, à cette vie-là.
elle n'est pas folle, jade, juste paumée. c'est ce qu'elle dit, ce qu'elle croit, ce qu'elle espère.

elle est au quatrième étage et elle se met devant une porte. son sourire n'a pas quitté ses lèvres et ne le fera pas, parce que rien ni personne ne peut lui faire du mal tant qu'il est là. c'est ce qu'elle dit, ce qu'elle croit, ce qu'elle espère.
elle tape trois fois consécutives, avec une pause de trois secondes précisément entre chaque coup. jade compte toujours, tout le temps, car ça évite les mauvaises surprises. les chiffres ne mentent pas. ne changent pas. n'ont pas des significations diverses. ils sont là et on calcule et c'est tout.
ils sont des énigmes camouflées.
derrière la porte, il y a une professeure qu'elle n'a jamais vue de près, quelqu'un peut-être capable de l'aider. c'est ce qu'elle dit, ce qu'elle croit, ce qu'elle espère.
« professeure? » elle demande, quand la porte s'ouvre. « jade lestrange, serpentard, élève de cinquième année. » elle décline, par habitude. c'est une identité qui lui sied - c'est la sienne. elle la porte avec brio. tout le monde la connaît, à poudlard, de loin ou de près. tout le monde l'associe à la môme qui était serpentard et qui a passé son premier repas au milieu des poufsouffles. tout le monde l'associe à ce sourire, à ces mots, toujours à côté et tellement vrais, dans le fond. tout le monde pense qu'elle se donne un genre, qu'elle enfile des vêtements moldus pour ne pas faire comme papa et maman.
mais elle se cherche juste, jade, elle essaie, elle tente. parce que personne ne l'aide, sinon, à part sarah. et tobias, parfois.
« j'ai quelques questions sur vôtre matière. »
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Delilah Lucchini
great responsibility
Delilah Lucchini
⊱ DRAGÉES SURPRISES : 48
⊱ PSEUDO : MARRAKECH
⊱ CRÉDITS : Cristalline
⊱ AVATAR : Gillian Anderson
⊱ COMPTES : Que Delilicious
⊱ ÂGE : Quarante-sept ans, dans la fleur de l'âge de la sorcellerie.
⊱ STATUT CIVIL : Mariée pour la deuxième fois, à un sorcier italien naturalisé Anglais. Le premier mariage était à un moldu qui n'a pas supporté la vérité; depuis, son esprit a été effacé.
⊱ SANG SORCIER : Née-moldue, elle est la première sorcière de sa famille.
⊱ SCOLARITÉ : Cursus achevé en Sciences occultes.
⊱ PROFESSION : Enseignante d'Occlumancie et de Legilimancie, désensorceleuse indépendante.
⊱ ANCIENNE MAISON : Serdaigle, fière aiglonne.
⊱ BAGUETTE : Bois de saule, 23.1 centimètres, crin de licorne. Prédisposée aux maléfices.
⊱ PATRONUS : Mocassin d'eau. La vipère qu'elle aurait bien pu devenir.
⊱ DON MAGIQUE : Legilimens et Occlumens, maîtresse de son esprit.

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MessageSujet: Re: she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) EmptyJeu 27 Aoû - 4:47

Elle ne sait pas si elle va se souvenir de ses premiers jours à Poudlard comme enseignante.

Sa mémoire vacille, flanche trop souvent, se mêle dans ces souvenirs qui ne sont pas les siens, ceux modifiés, ceux réels, ceux volés. Elle a l'impression, encore, de vivre un rêve, peut-être un cauchemar, de flotter en apesanteur dans cet endroit où elle ne pensait jamais remettre les pieds. Pourtant, on lui a demandé de venir. Pourtant, elle a accepté. Là est le miracle, sans aucun doute. De ces instants de flottement, de son premier cours, du claquement de ses talons contre le plancher du château, elle ne se souviendra sûrement pas.
Sans doute, peut-être, de cette impression d'être à sa place. Comme jadis. Comme lorsqu'elle était étudiante, il y a plus de vingt ans.

Delilah rédige déjà son premier courrier à l'attention de son époux quand on frappe à sa porte – trois fois, trois secondes entre chaque coup. Son esprit comptant les secondes sans qu'elle puisse le retenir. Elle n'attend personne. Ni enseignant, ni élève. Ses yeux pâles se lèvent de sa correspondance pour fixer la porte, avant qu'elle se lève pour aller répondre, sans hésiter plus longtemps. Zio attendra. Zio sera là pour lui raconter tout ce qu'elle a oublié. « Professeure ? » La tête devant elle n'est pas celle d'une de ses élèves, elle en est sûre. Chose confirmée quand la jeune femme se présente, d'un sobre « Jade Lestrange, Serpentard, élève de cinquième année ». En effet. Trop jeune pour être dans sa classe, une de ces têtes devant lesquelles elle s'est sentie si intimidée, à son premier cours. Un visage souriant, cela dit, bien moins intimidant, justement, que ceux des adultes confrontés plus tôt. « J'ai quelques questions sur vôtre matière. Un sourire vient étirer les propres lèvres de Lila, qui s'écarte de la porte pour laisser un espace suffisant pour laisser passer la Serpentard. Bien sûr, entrez. »

La porte est refermée derrière elles. Un coup de baguette et une pile de documents se déplace du fauteuil devant son bureau pour aller se poser sur une étagère. La pièce est sobrement décorée : ses diplômes, bien évidemment, et quelques photos moldues de sa famille. Une photo d'elle et de Fabrizio, lors de leur mariage, alors que la barbe de l'Italien n'avait pas encore ses quelques poils argentés (mais ce sourire, Merlin). La bibliothèque, cela dit, est généreusement garnie. D'ouvrages que la bibliothèque de Poudlard elle-même ne contient pas, elle le sait.
Lestrange. Sang pur. Comme cette buse de Jacos Lestrange, avec qui elle a partagé ses classes. Elle n'ose pas encore lui demander si elle est la fille d'un homme qui l'a toujours regardée de haut, de par son simple sang, malgré le ton faussement mielleux qu'il a toujours employé à son égard.

Mentir à Delilah Rosenthal n'a jamais été évidemment.

Un autre coup de baguette et une généreuse carafe de jus de citrouille apparaît sur le bureau, d'où la correspondance personnelle s'est évaporée, accompagnée de deux verres. « Vos questions sont-elles d'ordre scolaire, ou plus... personnelles ? Elle met tout de suite le doigt sur l'élément important, sur ce qui l'interpelle dans le questionnement de cette jeune femme. Cinquième année. Trop jeune pour choisir sa matière et pourtant, elle s'y intéresse. Lila n'est pas dupe – sans doute ne l'a-t-elle jamais été et que ses dons soigneusement travaillés n'ont fait que développer cette perspicacité déjà toute sienne. Un signe de la main semble écarter légèrement sa précédente question. Ne vous en faites pas. Cette conversation restera privée. Une simple curiosité. Vous n'êtes après tout pas trop jeune pour vous y intéresser, peu importe sous quel angle. » Elle était bien plus âgée, elle-même, quand elle a véritablement regardé l'occlumancie et la legilimancie. Les deux verres sont remplis et Delilah revient dans son propre fauteuil, son regard calme posé sur Jade.
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Jade Lestrange
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MessageSujet: Re: she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) EmptyJeu 27 Aoû - 15:37

un sourire et la professeure s'écarte pour que jade entre. elle n'hésite pas, elle fait un pas puis un autre à travers la pièce avant de laisser ses yeux voleter sur chauqe mur, chaque bibelot, chaque meuble avec une rapidité non feinte - la mémoire de jade, encore, toujours.
sa mère pensait que c'était ce qui lui faisait défaut, que c'était ce qui la rendait si mauvaise en cours, enfant, de ne pas pouvoir se rappeler. mais jade se souvenait de trop de choses, de bien trop de choses, et n'arrivait pas à la démêler. elle n'y arrive toujours pas. mais ça, personne ne le sait.
elle observe les papiers qui volent à travers la pièce et se demande un instant ce que faisait la femme face à elle avant qu'elle n'entre. elle jette un coup d'oeil aux bibelots mais ne s'y intéresse qu'une seconde, préférant admirer les diplômes qui parsèment un pan du mur. la photo qui l'interpelle le plus est celle d'un mariage. elle se demande, jade, comment on peut tomber amoureuse de quelqu'un quand on est capable de connaître tous ses travers, tous ses secrets. mais elle ne demande pas, elle continue de regarder. elle voit la bibliothèque et fait un pas vers celle-ci pour lire quelques titres, pour savoir ce que cache ces trésors. jade n'est pas une grande lectrice mais elle sait que les mots des grimoires sont des armes puissantes, et elle ne les évite pas totalement pour son propre bien.
la peur, toujours, de tomber, lui vrille l'estomac.
alors elle lit, aussi, parce qu'elle croit que ça la sauvera.
elle se retourne finalement vers le bureau ou elle aperçoit une carafe de jus de citrouille. une façon comme une autre de bien entamer une discussion, pense-t-elle. jade fait quelques pas agiles avant d'atteindre une chaise, mais elle ne s'assoit pas. comme toujours, jade est polie sans l'être trop - elle est bien assez désagréable en cours pour ne pas l'être à l'extérieur, ce qui fait encore une fois d'elle une énigme barbare aux contours abstraits. elle attend, alors, qu'on lui donne l'autorisation de prendre place.

elle le sait, jade. elle s'est renseignée, elle se renseigne toujours avant de demander de l'aide. elle ne veut pas qu'on sache, elle ne veut pas que cela court dans les couloirs et pour ça, elle s'est préparée. elle sait que cette femme mettra toujours le doigt sur les choses qu'elle désire, qu'elle n'ose pas dire. elle devinera des choses qu'elle-même ne pensait plus réellement penser. elle sera un livre ouvert dont la reliure sera son sourire.
elle hoche la tête.
« les deux, professeure. » puis elle pense. elle réfléchit. elle ne ferme pas les yeux et elle soutient le regard de lucchini sans perdre son sourire. elle pense à ses cheveux, des murs, ses yeux, des murs, son visage tout entier prend place dans son esprit comme si subitement, il lui appartenait. sa mémoire vient - c'est un docteur de sainte-mangouste qui le leur a dit - de son don. elle a cette faculté de se rappeler pour facilité la transformation.
et ça la facilite grandement.
car il faut deux secondes, et une légère grimace, pour prendre l'apparence de la professeure, une minute entière pour revenir fidèle à elle-même. son sourire en place.
vacillant, et blême, mais toujours là.
« j'ai quelques problèmes avec cela. et je pensais que vous pourriez m'aider à y voir plus clair. » la fin de sa phrase n'est pas dénuée d'ironie en sachant que lucchini pourrait effectivement mettre un peu de lumière dans sa tête si elle le souhaitait, en démêlant les souvenirs et les pensées.
mais dans cette pièce, personne ne le souhaite.
« ce n'est pas le contrôle la journée; je l'ai pleinement, tout le temps. certains ne savent même pas que je suis comme ça » métamorphomage, ça t'écorcherait les lèvres, dis? « mais c'est après. c'est quand il n'y a plus personne et que je suis dans mon lit, je pense que c'est fini et mes cheveux se mettent à changer, changer, changer. cette semaine, j'ai eu du mal à dormir. » elle explique d'une voix calme, assurée, qui tranche avec les mots qu'elle annonce. elle en parle comme si la victime de cette mauvaise blague était une autre personne avec elle n'a ni parler, ni aucuns points communs. elle termine, son sourire revenu une force sur ses lèvres incurvées. « je veux le contrôle, tout le temps. mais les méthodes de mes parents ne me le permettent pas. »
et là, on dirait vraiment jade. l'espoir futile d'une gamine combinée à la détermination et la persévérance d'une dame. un paradoxe qui se lie et se délie sous les yeux d'une professeure qui ne la connaît ni d'eve ni d'adam.
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MessageSujet: Re: she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) EmptyVen 28 Aoû - 5:17

« Les deux, professeure. »

Bien.
Cela risque d'être une discussion intéressante.

La jeune femme ne prend pourtant pas place sur le fauteuil, attendant peut-être une invitation. Ou quelque chose d'autre. Leurs regards ne se quittent pas, elle le soutient sans même ciller, le tout jusqu'à la transformation, qui lui arrache une mimique étonnée. C'est une sensation étrange que de se retrouver devant soi. D'observer ses boucles blond vénitien, ses rides, ses yeux pâles, sa bouche. Elle ne sait pas si elle doit se trouver laide, ou jolie, sous l'interprétation de son physique que vient de faire Jade Lestrange. A-t-elle parfaitement réussi l'exercice ? Pour ce qui est du visage, sans aucun doute, incongru au-dessus de ce corps gracile de jeune femme engoncé dans l'uniforme de vert et d'argent. La métamorphose ne dure pas et bien vite, c'est le propre visage de la Serpentard qui revient, ses jeunes traits reprenant leurs droits. Métamorphomage. C'est une surprise. Agréable, cela dit. Elle en connaît peu, ils sont si rares.

« J'ai quelques problèmes avec cela. Et je pensais que vous pourriez m'aider à y voir plus clair. » Un petit hochement de tête, léger, l'ironie de sa demande ne lui échappant pas. Même s'il est hors de question et qu'il le sera toujours qu'elle use de ses capacités pour de telles fins. « Ce n'est pas le contrôle la journée; je l'ai pleinement, tout le temps. Certains ne savent même pas que je suis comme ça. Mais c'est après. C'est quand il n'y a plus personne et que je suis dans mon lit, je pense que c'est fini et mes cheveux se mettent à changer, changer, changer. Cette semaine, j'ai eu du mal à dormir. » Le calme de la voix de Miss Lestrange a quelque chose d'impressionnant. Si jeune et tant en contrôle, oui, c'est quelque chose de remarquable. Pourtant, si elle est ici, c'est qu'il y a un problème. « Je veux le contrôle, tout le temps. Mais les méthodes de mes parents ne me le permettent pas. »
Tout le temps. Oh, douce illusion. Son sourire se fait plus indulgent et elle indique la chaise d'un geste de la main. « Asseyez-vous. » Pour le moment, ce sera sa seule réponse. Qu'elle prenne place et elles verront ensembles les options.

Elle prend une gorgée du jus de citrouille glacé, y prenant un peu de réflexion, quelques mots à donner à la Serpentard. Elle n'a jamais eu à conseiller une jeune fille. Des sorciers, des dirigeants de pays, des gobelins, même, mais des adolescentes... Ses ongles claquent doucement contre la surface de son bureau et quand elle se décide sur quoi dire, le bruit cesse. Toute son attention se reporte sur son interlocutrice. « Ce type de pouvoir vous draine beaucoup d'énergie magique. Sans vous offenser, vous êtes à un âge critique et les sorciers adolescents ont presque autant de difficulté à contrôler leur magie que les enfants; leur seul avantage vient de leur baguette. Autre gorgée. Dans le cas de ce don inné, donc non désiré, c'est un travail supplémentaire et une charge d'énergie qui doit constamment être maintenue. Les moments de relâchement de votre métamorphomagie sont nécessaires, pour votre santé magique, physique et mentale. Cela dit, il y a moyen de les contenir pour les restreindre à certains moments choisis d'expression. »
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⊱ PATRONUS : un caméléon.
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MessageSujet: Re: she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) EmptyVen 28 Aoû - 15:39

sa transformation partielle est presque parfaite - il y a encore trop de secondes entre la pensée et le résultat. une ribambelle d'actes manqués, de transformations fourvoyées, d'imbéciles suspicieux reprennent place dans son esprit pour critiquer - le visage n'est pas le même à cent pour cent. ce ne sont que des détails infimes, l’incurvation très légère de ses lèvres, la couleur une teinte plus basse de ses cheveux, la couleur de ses yeux plus profonde. tout n'est qu'apparence, tout est superficiel, rien ne colle.
elle n'est qu'une copie, l'éternel reflet.
mais lucchini ne voit pas les défauts évidents qui sautent aux yeux, les détails qui vous semblent si familiers chez un autre mais que vous n'apercevez jamais chez vous. tout le monde se fait avoir sur le même schéma - l'instinct, l'impression.
c'est pour ça que jade compte, les chiffres ne mentent pas, les chiffres ne suivent pas une ligne directrice nébuleuse. ils sont là, clairs, précis, concis, et ne laissent guère de place à l’interprétation et au talent.
elle parle, jade, elle expose des faits sans s'intéresser à propre récit, racontant des choses qu'elle a l'impression d'avoir déjà dites - elle les a pensés et c'est fini, elle connaît son magnifique monologue par coeur et le récite sans passion, décrivant des faits qu'elle trouve inintéressants à une échelle personnelle mais essentiels à ce discours.
le contrôle.
jade sait que c'est utopique, que c'est stupide, idiot, imbécile, mais elle ne peut s'empêcher de sentir son coeur se serrer. elle le veut, ce contrôle, elle veut pouvoir le toucher et l'approcher à n'importe quelle heure de la journée sans s'épuiser à se concentrer toute une nuit pour ne pas se réveiller au petit matin dans la peau d'un autre, d'un inconnu, d'un visage de son rêve dont elle ne se rappelle qu'à moitié, peu désireuse de mettre des traits sur son cauchemar.
elle voit bien que la professeure l'en croit incapable - dans les faits, jade le sait, c'est impossible. mais chaque potion a son antidote, chaque tourment a sa solution, et chaque don devrait posséder un moyen de le canaliser.
« Asseyez-vous. »
elle prend place sur la chaise, plus droite qu'à l’accoutumée puisque plus intéressée par les propos de lucchini qu'elle ne l'a jamais été par les autres professeurs.
la femme face à elle boit une gorgée de son jus de citrouille, peut-être pense-t-elle aux solutions, peut-être envisage-t-elle de lui dire simplement qu'elle ne peut pas l'aider. il lui faut un certain temps pour parler, mais jade attend patiemment, regardant sa professeure en jouant avec son verre, sans toucher au contenu.
« Ce type de pouvoir vous draine beaucoup d'énergie magique. Sans vous offenser, vous êtes à un âge critique et les sorciers adolescents ont presque autant de difficulté à contrôler leur magie que les enfants; leur seul avantage vient de leur baguette. Dans le cas de ce don inné, donc non désiré, c'est un travail supplémentaire et une charge d'énergie qui doit constamment être maintenue. Les moments de relâchement de votre métamorphomagie sont nécessaires, pour votre santé magique, physique et mentale. Cela dit, il y a moyen de les contenir pour les restreindre à certains moments choisis d'expression. »
ses épaules ne se relâchent pas, son sourire ne tombe pas, ses yeux ne se baissent pas - rien ne porte à croire qu'il y a une lueur d'espoir qui naît dans sa poitrine et grandit, grandit, grandit tellement fort qu'elle en est douloureuse.
jade espère.
c'est rare et violent et personne ne voit ça mais jade sent l'espoir sur le bout de ses doigts et c'est presque aussi délicieux qu'une transformation, presque aussi exquis qu'un vol sur balais. c'est brut, primaire, sauvage,
humain.
« maxon... mon professeur, » explique-t-elle calmement « m'a beaucoup aidé pour la contrôler, si j'en ai besoin, et la et repousser, dans le cas contraire. » elle finit par prendre une gorgée de sa boisson, réfléchissant à là ou elle souhaite en venir. « mais il n'a jamais été question de moments de relâchement. en quoi est-ce que ça consiste réellement? à s'asseoir quelque part et attendre sagement que ce don, l'ironie est violente, dans le terme, dans la grimace, partout sur son corps, fasse tranquillement son affaire? » elle pose le verre, sans jamais relâcher sa professeure du regard. elle enregistre chaque détail, elle la sonde - elle ne voit pas à l'intérieur mais à l'extérieur. et elle sait qu'en sortant de la salle, elle sera capable de faire une copie parfaite si elle y met l'énergie. « et comment est-ce que je pourrais les restreindre... j'ai beau essayer d'arrêter, rien ne marche. rien du tout. » le dépit qui résonne dans sa voix n'a rien à voir avec la colère qui gronde dans sa poitrine - ça l'agace de ne pas être capable d'avoir le pouvoir de stopper son cauchemar.
puis elle demande, d'une voix plus petite, moins assurée, une voix de gamine de cinquième année qui a désespérément envie qu'on lui dise oui; « est-ce que vous pouvez m'aider? »
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MessageSujet: Re: she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) she thinks if she freezes herself she can freeze the pain. (d) Empty

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