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push me out to sea (lyra)

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Tommen Black
gryffindor house
Tommen Black
⊱ DRAGÉES SURPRISES : 745
⊱ PSEUDO : regulus (marine)
⊱ CRÉDITS : © sweet nothing / hestia
⊱ AVATAR : mcdonell.
⊱ COMPTES : le maître des potions.
push me out to sea (lyra) 1441019625-freymen05
⊱ ÂGE : vingt-trois ans.
⊱ STATUT CIVIL : officiellement en couple avec melisandre, mais ce n'est qu'une façade pour cacher son couple avec freya et protéger celle qu'il aime.
⊱ SANG SORCIER : de sang-pur, mais il s'en moque.
⊱ SCOLARITÉ : élève de dixième année suivant le parcours des soins magiques dans le but de devenir un futur guérisseur (master, deuxième année).
⊱ CLUBS ET DISCIPLINE : capitaine et gardien de l'équipe de quidditch, joueur d'échecs vindicatif et duelliste émérite.
⊱ BAGUETTE : taillée dans le bois d'un vieux houx, elle contient en son coeur une moustache de fléreur et mesure près de vingt-neuf centimètres trois quart. Parfaitement rigide, elle est dit-on, prédisposée aux sortilèges informulés.
⊱ PATRONUS : c'est un noble bélier.

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MessageSujet: push me out to sea (lyra) push me out to sea (lyra) EmptySam 29 Aoû - 12:08


the things i do for love
the things i do for you

Quelques mots griffonnés sur un papier et finalement, raturés d'un coup sec. Tommen n'y parvenait pas. Il était pétrifié, tétanisé. Pourtant, ce n'était pas si compliqué d'écrire une phrase, y inclure quelques points de ponctuation, des virgules courbées et une signature. Laisser un mot à Lyra, à son double, à sa jumelle pour lui rappeler combien elle lui manquait et combien ils étaient proches autrefois. Ils ne faisaient qu'un, mais plus maintenant. Maintenant, ils étaient deux, ils étaient déchirés. La séparation avait été brutale, aussi bien pour l'un comme pour l'autre. Lyra avait fait une chute presque mortelle du haut de son balai et Tommen avait assisté à la scène impuissant. Le sol s'était dérobé sous ses pieds, la terre avait tremblé lors de l'impact et son cœur s'était serré dans sa poitrine. Pire, il avait ressenti comme un sentiment d'oppression, de privatisation. On lui avait arraché une partie de lui-même. Le plus difficile avait sûrement été de se rendre à St-Mangouste, dans cette chambre d'hôpital stérile et d'un blanc maladif pour voir ce qui restait de Lyra. Une coquille vide, une âme sans âme, rien. Depuis ce jour, Tommen errait. Il était perdu. Enfoncé dans les ténèbres, il ne savait pas quoi faire pour aller mieux. Son couple avec Freya battait cruellement de l'aile à cause de l'épaisse couche de mensonges qu'il avait lui-même installé, sa relation avec Nymeria était au plus bas et celle avec ses parents, inexistante. Tommen se sentait seul et frustré avec ses souvenirs et une mémoire intacte, mais trop lourde à porter seul. Parfois, il jalousait sa sœur pour avoir oublié les instants les plus difficiles, mais le garçon s'en voulait d'avoir de telles pensées, cruelle réalité d'une vie peu envieuse. Au 12 square grimmaurd, rien n'était simple. Tout était compliqué. Chaque regard devait être bas et respectueux envers son ainé. Chaque mot devait être soigneusement choisi et chaque geste également. La liberté était une notion inexistante, un mot ? un tabou qui n'avait pas lieu d'être. Ici, c'était discipline et hypocrisie. Le moindre faux pas était durement sanctionné et si jamais Nigellus avait levé la main sur son fils, il l'avait blessé d'une autre façon. Quelque chose qui était encrée en lui, qui ne partait pas. Pire, qui s'intensifiait depuis l'accident de sa sœur.

Incapable d'écrire et de réfléchir, de faire quelque chose, Tommen quittait sa salle commune devenue trop bruyante pour lui en ce mercredi matin où il avait cours uniquement après le repas. Le sorcier enfila sa robe de sorcier et sortit, sa baguette dans sa poche. Il n'avait rien prit d'autres, de toute façon, il n'aurait pas le choix de se rendre dans son dortoir après le repas. Dehors, il faisait un temps maussade qui résonnait avec l'état d'esprit du sorcier. Les escaliers emmenèrent Tommen jusqu'au sixième étage où il déambula d'un pas lent avant de s'arrêter devant une porte qui était d'ordinaire fermé. Il entra et observa une pièce étroite, à peine plus grande qu'une salle de classe où était entreposé de nombreux coffres. Intrigué - et parce qu'il voulait se changer l'idée - le jeune Black entra sans fermer la porte et fit quelques pas. Aucun de ses sens n'était en alerte, il restait évasif, pensif. Il observa chaque coffre, ils étaient tous différents. L'un d'entre eux était imposant, entièrement en fer tandis qu'un autre était en bois, plus petit et un autre, très petit et en marbre avec des pierres précieuses. Mais c'est un autre coffre qui attira Tommen, un coffre simple, semblable à une grosse malle qui tremblait. Le sorcier n'eut pas longtemps à comprendre la terrible chose qui s'y cachait. Il recula vivement pour se précipiter vers la sortie. Jamais il n'avait voulu faire face à cette créature. Epouvantard, épouvante de l'enfance heureuse. Il l'avait toujours évité, car il connaissait sa peur et ne parvenait pas à l'affronter. Dans sa précipitation, Tommen se prit les pieds dans sa robe de sorcier et tomba lourdement sur le ventre en jurant. Sa baguette roula jusqu'à la porte et dans le corridor quand dans un grand bruit métallique, le coffre s'ouvrit, dévoilant l'atroce créature.
Prends le visage de ma peur.
Prends ma vie.
Prends moi.

Et Tommen ferma les yeux, le corps tremblant, luttant pour faire taire le monstre, comme quand il était petit, comme quand il se recroquevillait dans son lit avant de rejoindre sa sœur pour qu'elle chasse ses démons, qu'elle soit son bouclier.
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Lyra Black
ravenclaw house
Lyra Black
⊱ DRAGÉES SURPRISES : 158
⊱ PSEUDO : l'oisillon bleu.
⊱ CRÉDITS : shadowcat (avatar). - tumblr (sign).
⊱ AVATAR : holland roden.
⊱ COMPTES : not yet.
⊱ ÂGE : vingt-trois années.
⊱ STATUT CIVIL : un coeur oublié forgé dans la pierre qui ne fait aucunement écho. Une résonnance qui se répercute dans le temps qui pourrait bien être chageant sans en prendre conscience.
⊱ SANG SORCIER : ascendance pure, un détail inutile et futile auquel elle n'accorde aucune importance.
⊱ SCOLARITÉ : dixième année d'études où elle a choisi le cursus des sciences occultes afin de suivre la formation de tireur d'élite de bguette magique.
⊱ CLUBS ET DISCIPLINE : membre de l'équipe de quidditch de sa maison au poste de batteuse et également joueuse d'échec avisée.
⊱ BAGUETTE : Taillée dans du bois de noisetier symbole même de la connaissance étendue, la baguette magique de la dernière de lignée des Black mesure vingt-sept centimètres et demi et contient en son cœur un plume d'hippogriffe. Particulièrement rigide et fidèle envers sa propriétaire, elle possède des prédispositions pour les enchantements.
⊱ PATRONUS : il prend la forme d'une corneille.
⊱ DON MAGIQUE : elle possède le don du troisième oeil.

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MessageSujet: Re: push me out to sea (lyra) push me out to sea (lyra) EmptySam 29 Aoû - 19:11

it's alright stay by my side, on the edge of everything we know
so just close your eyes, you're right beside me
□    □
A trop regarder les astres, tu te perds. Tu te perds dans les étoiles et leurs méandres comme une flamme se consume pour devenir cendres. Des poussières qui virevoltent dans l'air avant de s'éparpiller en une danse harmonieuse au gré du vent. Un vent qui œuvre de concert avec le plafond d'un ciel qui décline un temps maussade. L'air est lourd, humide signe avant coureur d'une pluie qui ne tarderait pas à venir. Tout était question de temps. Une assertion que tu n'avais eu de cesse d'entendre au cours de ses trois derniers mois, des mots qui se suffisent à la même rengaine. Qu'est-ce qui peut inverser la donne d'une mémoire qui n'agit que selon son bon vouloir ? Combien de fois as-tu tenté de la stimuler pour récupérer ce qui t’appartient, tous ses souvenirs de l'antérieur qui accusaient – du bon comme du mauvais coté – la personne que tu étais ? Désormais, tu employais le passé car telle était l'évidence. Laisse du temps au temps, te murmure ironiquement ta conscience comme pour se moquer davantage de toi. Patience est vertu, mais vertueuse la vie ne l'est pas toujours. La solitude est une quiétude qui gagne du terrain de jour en jour, bien loin de te causer des inquiétudes, bien loin de te déranger. Elle t'apporte un aspect de sérénité – bien que fictive – au delà d'une réalité que où tu tourbillonnes comme un ouragan invisible. Une goutte de pluie parmi des milliers. Certains faits demeurent aussi gravés dans le marbre qu'un sculpteur travaillant sa pierre. Une matière emplit de sécurités, mais les insécurités de ce que tu as occulté subsistent face à ta lutte intérieure. Tommen y figurait comme un bouclier majeur dans ce combat. Un combat où son visage déclinent une palette de rires et de traits qui oscillent entre détermination et prudence. Un équilibre auquel tu semblais adhérer mais tout cela t’apparaît comme flou, telle la brume épaisse qui souvent envahit le champ de tes visions. Une pensée aussi désagréable que véridique et que tu chasses rapidement en secouant la tête.

Un peu plus tôt, tu avais quitté la tour des aigles laissant derrière toi des rouleaux de parchemins, résultats d'un devoir en études des runes. Un devoir achevé mais une occupation en moins. Les tableaux ne cessaient de gesticuler en tous les sens, passant d'une œuvre artistique à une autre. De brèves œillades furtives qui ne manquait guère de marquer l'effervescence de cette nouvelle rentrée. La voix des peintures magiques murmurent au même titre que l'écho de tes visions. Tu bifurques dans un couloir avant de prendre le premier escalier venu, avant de fermer les yeux. Tu passes une main dans tes cheveux avant de les rouvrir tout en portant ton regard vers le ciel. Il ne cessait de s'assombrir à l'image de ta conscience qui se confine au sein d'une bulle brumeuse. Cinquième étage alors que tu visais de rejoindre la bibliothèque ? Les  escaliers seraient toujours fidèles à leurs caprices, tu les enviais presque. Tu t'apprêtes à reprendre ta marche lorsque tu entends le bruit d'une porte qui claque lourdement. Les couloirs sont déserts mais ce bruit plus que ta curiosité pique ta curiosité. Mais plus encore, ton intuition te pousse à revenir sur tes pas et à trouver la source du son entendu. Un pas précipité, rythmé qui t'amène devant une porte ouverte. Une baguette jonche sur le sol de pierre et des gémissements de peur s'échappe de la pièce à moitié plongé dans le noir. Tu t'avances tout en récupérant l'outil magique avant de t'aventurer dans la pièce. La scène qui se déroule sous tes yeux t'empêche de bouger l'espace d'une fraction de secondes., ta mémoire semblant répondre à des images qui se bousculent dans ta tête. Cependant, la silhouette à terre marque l'élan suffisant pour tu agisses. Tu brandis la baguette que tu as en main. L'épouvantard, se dirige alors vers toi avant de prendre l'apparence  de ta propre peur. Le confinement, une crainte contre laquelle tu as déjà fait face à de nombreuses reprises  mais aussi en pratique lors d'un cours il y a quelques années. Une pensée ironique, moqueuse qui suffit à la créature pour perdre son aura destiné à craindre. « Riddikulus. ». Une voix limpide aussi calme que le cour d'une rivière. Le bras toujours tendu, tu renfermes l'épouvantard de son coffre. Une fois scellé à l’intérieur, il continue de gigoter. Tu te précipites vers Tommen dont les traits sont tirés par l'effroi et un tourment. Le même – ou presque – qui te faisait obstacle lorsque ton don avait fini sa course. Ses iris aussi sombre que les plumes d'un corbeau reflète le spectre d'une peur bien plus profonde encore, bien loin de son face à face avec l'épouvantard. « Tommen … écoute-moi, c'est terminé. ». Lui dis-tu doucement tout en serrant sa main. Des paroles que tu avais déjà entendu, seulement cette fois elles n'avaient pas franchi tes lèvres mais celle de ton frère. Tu le regardes en silence tandis qu'il reprend son souffle. Ton esprit devient caprice, caprice d'images. La solitude t'était autrefois coutumière, compagne d'instant privilégié pour maîtriser un héritage imprévisible. Elle t'était connu, mais l'équilibre venait avant tout du lien qui t'unissait à ton frère. Une force pour une faiblesse, une obscurité pour une lumière. Une esquisse de sourire vient se faner au coin de ta bouche. « Autrefois, c'était toi qui prononçait ces paroles. ». Une bribe de passé qui ressurgit, un éclat qui  a forgé votre lien fraternel.
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Tommen Black
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⊱ ÂGE : vingt-trois ans.
⊱ STATUT CIVIL : officiellement en couple avec melisandre, mais ce n'est qu'une façade pour cacher son couple avec freya et protéger celle qu'il aime.
⊱ SANG SORCIER : de sang-pur, mais il s'en moque.
⊱ SCOLARITÉ : élève de dixième année suivant le parcours des soins magiques dans le but de devenir un futur guérisseur (master, deuxième année).
⊱ CLUBS ET DISCIPLINE : capitaine et gardien de l'équipe de quidditch, joueur d'échecs vindicatif et duelliste émérite.
⊱ BAGUETTE : taillée dans le bois d'un vieux houx, elle contient en son coeur une moustache de fléreur et mesure près de vingt-neuf centimètres trois quart. Parfaitement rigide, elle est dit-on, prédisposée aux sortilèges informulés.
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MessageSujet: Re: push me out to sea (lyra) push me out to sea (lyra) EmptyLun 31 Aoû - 13:50


Les yeux fermés, tu marches dans le noir.
Les yeux fermés, tu déambules dans le néant.
Les yeux fermés, tu ne sais plus où tu es.

L'épouvantard était là, il planait au dessus du sorcier comme l'orage avant de frapper avec sa foudre. La créature aspirait tout, la peur, la joie, l'amour, la haine, le désespoir, l'espoir. Il ne restait rien, rien du tout de Tommen. Il était un cadavre au sol, immobile, suppliant pour que cela s'arrête, les yeux clos. Il n'osait pas les ouvrir. Où donc était passé le grand Tommen Black ? Le capitaine de Quidditch ? Le charmeur de ces dames et le cauchemars des enseignants ? Celui qui n'avait pas peur des sanctions et qui avait un nombre de retenues à l'année incroyablement long. Il n'était pas là, pas dans cette pièce. L'épouvantard l'avait dominé dans son costume noir, semblable à la mort. Le spectre matérialisait la peur d'être, la peur d'avoir été, la peur de devenir. Il espérait entendre une voix lui dire ne t'en fais pas Tommen, je suis là. Serre ma main, je suis là. Mais la voix n'était pas là. Tommen ne rêvait pas, Tommen vivait la réalité et son atrocité, aussi mordante soit-elle, aussi blessante soit-elle. Il la vivait corps et âme. Dans la pièce, seules les supplications du jeune Black résonnaient. Aucun autre son ne dominait. L'épouvantard lévitait au dessus du sorcier, dans sa grande cape noire et dans une autre main, sa faucheuse qu'il approchait dangereusement du sorcier. Allait-il frapper ? Il l'avait déjà fait en sortant du coffre. Le temps paraissait atrocement long, comme si on l'avait suspendu. Tommen restait là au sol, il attendait qu'on l'enterre, qu'on le retrouve mort de peur, mort par sa peur. Instinctivement, il serrait la montre à gousset que sa soeur lui avait offert il y a quelques temps. Pourquoi cet objet ? Déjà, parce qu'il l'avait toujours sur lui, comme un porte bonheur, comme un attrape-rêve, un grigri qui protégeait des chimères et parce que c'était Lyra qui lui avait offert. Parfois, Tommen avait cette impression d'être toujours relié à elle par cette montre. Alors le jeune homme serrait l'objet dans sa main, il serrait encore et encore, il serrait pour se libérer, pour trouver le courage d'abattre une créature futile, mais surtout, il serrait pour affronter enfin ses peurs, tout seul.

Mais tu n'y arrives pas.
Et tu serres la montre.
Mais tu n'y arrives toujours pas.
Et tu tombes.

« Riddikulus. » une mot, dix lettres, un sort, une libération. Tommen avait toujours les yeux clos, mais il sentait la menace qui pesait au dessus de lui disparaître, se fondre dans le décor, reculer. L'ombre se dissipait sous une lumière. Et le coffre claqua, verrouillé et le monstre également. Cependant, le sorcier ne bougeait toujours pas. Il restait au sol, incapable de se mouvoir, serrant toujours la montre à tel point que ses gravures s'étaient incrustées dans sa peau. C'est là que la présence d'une personne se fit entendre. Des bruits de bas et un corps penché au dessus de Tommen pour le secouer, pour le faire vivre. « Tommen … écoute-moi, c'est terminé. » Cette voix. Tommen ouvrit subitement les yeux et se redressa pour croiser le regard de sa soeur. Ses mèches brunes pendaient devant ses yeux sombres, contrastant avec le roux de sa jumelle. Pendant un instant, le jeune Black la dévisagea, le teint pâle, comprenant qu'elle l'avait sauvé comme quand ils étaient enfants, comme quand il venait se réfugier dans sa chambre après que minuit avait sonné. « Autrefois, c'était toi qui prononçait ces paroles. » Peut-être. Bien sur. Tommen avait toujours eu ces deux visages, celui du frère protecteur et celui du frère à protéger. Il jonglait entre l'un et l'autre, mais là, il n'y arrivait plus. Il tombait sous le poids des mensonges, sous les cachotteries et sous ses responsabilités. « Lyra... » articula-t-il difficilement avant se jeter dans ses bras, de la serrer contre lui ou de se serrer contre elle, peu importe. Le sorcier nicha sa tête dans le cou de sa jumelle, inspirant, expirant, s'imprégnant de son odeur. Sa montre, toujours dans sa main. Le talisman avait fonctionné. Elle était venue. « Merci » il souffla avant de reculer après quelques minutes. Tommen avait besoin de retrouver ses marques et de changer de visage. Il rangea la montre dans la poche de sa robe de sorcier. « J'ai toujours détesté ces choses là » lança-t-il en désignant la créature retenue prisonnière dans le coffre qui bougeait encore. Elle pouvait toujours mordre, peut-être bien. Tommen reporta son attention sur sa soeur. « Je ne sais pas ce qui s'est passé... J'ai été incapable de réagir, c'est incroyable, non ? » il se mit à rire, un rire nerveux, pour ne pas perdre la face, pour toujours être ce garçon un peu trop arrogant, un peu trop sûr de lui, sans faiblesse, sans peur. Et puis il y avait le bruit du silence. Tommen se redressa, les jambes encore tremblantes et tandis sa main à Lyra pour faire de même avant de se diriger vers la porte pour sortir, mais au moment de poser la main sur la poignée, il la ferma et se cloîtra avec sa soeur. Comme quand ils étaient enfants, comme quand ils avaient sept ans. Tommen se tourna vers sa soeur et planta ses prunelles marrons dans ceux de sa sœur, plus claires. Jour et nuit. Ombre et lumière. Frère et soeur, mais tous les deux Black. « Parfois, j'ai l'impression de t'avoir perdu et de me perdre à mon tour... » il fit quelques pas vers sa soeur, jusqu'à se retrouver face à elle, la surplombant de quelques centimètres. « Il n'y a qu'à toi en qui j'ai confiance dans notre "famille" si on peut dire que nous en sommes une » siffla le sorcier entre ses dents avant de murmurer entre ses lèvres « Autrefois, nous partagions tout. Autrefois, nous étions le gardien du secret de l'autre et j'aimerai que rien ne change, j'aimerai que ça soit comment avant » Sa voix se tut quelques secondes et le sorcier reprit « Je ne suis pas en couple avec Melisandre Aldrige. Ce n'est qu'une facette pour éviter qu'on découvre la vérité » mais le jeu du mensonge était pesant, terriblement et Tommen se rendait compte de sa faiblesse. Il avait besoin de se confier, de le faire avec quelqu'un qui était plus qu'une amie ou qu'une petite-amie, quelqu'un qui avait une partie de lui en elle, quelqu'un de son sang, Lyra. « Freya Potter, c'est elle. » Tommen prit une profonde inspiration. « Je l'aime. »

Un secret pour sceller nos âmes.
Un secret pour guérir nos maux.
Un secret pour toujours.
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Lyra Black
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⊱ SCOLARITÉ : dixième année d'études où elle a choisi le cursus des sciences occultes afin de suivre la formation de tireur d'élite de bguette magique.
⊱ CLUBS ET DISCIPLINE : membre de l'équipe de quidditch de sa maison au poste de batteuse et également joueuse d'échec avisée.
⊱ BAGUETTE : Taillée dans du bois de noisetier symbole même de la connaissance étendue, la baguette magique de la dernière de lignée des Black mesure vingt-sept centimètres et demi et contient en son cœur un plume d'hippogriffe. Particulièrement rigide et fidèle envers sa propriétaire, elle possède des prédispositions pour les enchantements.
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MessageSujet: Re: push me out to sea (lyra) push me out to sea (lyra) EmptySam 5 Sep - 13:14

it's alright stay by my side, on the edge of everything we know
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□    □
La douceur n'est qu'un sentiment éphémère, une sensation presque étrangère. La douceur n'est pas qu'une marque qui passe dans un regard, une expression qui se lit comme par hasard. Elle fuit, se faufile dans le noir sans crier garde. Elle disparaît pour laisser place à la douleur, l'un de ses contraires, son ennemi. La douceur compense la douleur elle qui sait si bien égrainer les heures. Des heures qui se déclinent avec un mouvement lent et précis comme pour prononcer davantage l'importance et l'impact que l'on lui donne. Tu avais connu la peur, tu la connais et tu la connaîtrais encore. Malheureusement c'est un détour de ta vie que tu ne pourrais fuir aussi aisément puisqu'elle jalonne une grande partie de ton enfance et de ton adolescence. Ton existence est une aventure au cours de laquelle tu as toujours été accompagnée. En pensée, comme au contact. Un contact devenu pilier, un pilier ayant toujours été essentiel à un équilibre. L’équilibre du cœur, l’équilibre de la pensée, l'équilibre de la confiance aveugle. Un jour donnée, pour deux naissances. Deux âmes pour un lien toujours contiguë. A l'image de la lyre symbole d’Apollon, du fil d'Ariane  ayant aidé Thésée vous aviez toujours oeuvrés ensemble, de près comme de loin. Présent l'un pour l'autre, veillant l'un sur l'autre. Où était donc passé tout cela Lyra ? Où t'étais-tu arrêté ? Qu'avais-tu perdu en chemin? Ta mémoire ne t'avait jamais fait défaut, ni maintenant ni jamais. Des paroles si certaines que l'on songe que jamais elles ne pourraient prendre vie, pourtant actuellement elles étaient bien vivaces. Tommen a été le premier visage sur lequel tes yeux se sont posés. Son maigre sourire synonyme de soulagement c'était rapidement fané lors que son regard à croiser le tien. Une certitude, un appui sur lequel se reposer alors que tout venait de basculer. Tu te souviens de l'émotion qui avait traversé ses prunelles si sombres héritées de votre père. Une véracité sincère, franche et explicite que tu ne parvenais guère à cerner. Pas tout de suite, mais avec le temps tu avais fini par comprendre. Chacun de ses mots étaient destinés à te rappeler des vestiges antérieurs, les rendre vivants par le biais de l’ouïe. Chacun de ses regards abritaient un regain d'anxiété, veillant à ce que rien ne puissent t'arriver. Il évoluait au rythme de ton ombre comme pour éclairer ta lumière, cette lumière que tu as tendance à oublier. Il n'avait cessé de te le répéter durant ces dernières vacances mais surtout depuis votre enfance. Te promettant de ne jamais te laisser seule, te jurant de ne pas laisser le gouffre de ton don de voyance prendre le pas sur ta conscience. Si tu l'oubliais, il serait là pour te le remettre en mémoire. Les fragments de ta mémoire étaient ainsi, facétieux et désordonnés. Ta conscience aussi joueuse d'une partie d'échecs à faire front à ton intuition qui ne t'avait jamais trahit. Alors tu avais pris mesure de distance, loin des tiens, de cette famille avide de pouvoir et destructrice, loin de de celui qui n'était que l'axe prolongé de ton être. Une moitié perdue. Une flamme qui t'échappe et que tu ne peux atteindre. Et pour la première fois, tu avais courbée l'échine face à la lourdeur de l'effort. L'espoir était aussi passager que la douceur, juste le temps d'une illusion. Brusquement, les bribes du passé s'imposent et bien qu'elles demeurent floues, la vérité des sentiments qui s'en écoule est bien réelle et palpable. La vision de ton frère, recroquevillé sur le sol, les traits défiguraient par la peur, tout cela faisaient écho à un antérieur dont tu avais été témoin et qu'il avait subit. Des flashs qui reviennent par épisodes et qui piquent ton esprit avec une force tenace. Il serrait avec fermeté une montre entre ses doigts. Ces derniers en étaient presque blanc à force de s'y tenir comme un naufragé à une bouée. Assise a son coté, tu avais posée la main sur la sienne cherchant le contact pour le guider hors de cette peur qui le tétanise. Cette image de sa personne était tout l'opposé du jeune homme qui l'était au quotidien. Espiègle et bon enfant, vindicatif et audacieux, tout cela avait disparu à l'apparition soudaine de l'épouvantard qui gigotait nerveusement dans son coffre que tu venais de sceller un peu plus tôt. Les paupières toujours closes, ton jumeau tente de recouvrer le rythme régulier de sa respiration alors que tu lui murmures des paroles que tu veux réconfortantes et apaisantes. Sa main se referme un peu plus sur la tienne alors que vos iris aux teintes foncièrement différentes se croisent. Il te toise avec insistance comme figé par la réalité qu'il a enfin fini par trouver. Sans trop réfléchir, ni même en avoir conscience, les mots se faufilent au travers de tes lèvres. Des dires qui traduisent les élans des souvenirs, ceux où sous l'assaut de ta particularité magique tu glissais au sein d'un gouffre. A ce moment là, seul ton frère parvenait à te guider comme tu venais de le faire. Seule sa voix emplit de détermination et de certitudes permettait d'éloigner le pire.

« Lyra... ». Te dit-il avec quelques difficultés. Son timbre vibrait encore sous les battements de son cœur qui commençaient à s'estomper. Tommen te prend alors dans ses bras, une étreinte qui te surprend – sur le coup – mais que tu ne peux ignorer car elle te rapproche un peu plus du lien que vous aviez perdus. Tu le serres à ton tour en fermant les yeux, après tout n'était peut être pas joué ? « Merci ». Il recule comme pour mettre de l'ordre dans ses idées, retrouver son visage d'héritier. Un visage tiraillé entre les tourments intérieurs et extérieurs, comme pris dans un tourbillon dans lequel il demeure prisonnier. « J'ai toujours détesté ces choses là. Je ne sais pas ce qui s'est passé... J'ai été incapable de réagir, c'est incroyable, non ? ». Un rire narquois pour accompagner des paroles qui paraissent impossibles et pourtant si réelles. Se convaincre que tout allait bien alors que tout n'était que déchéance, que tout ce qui est noir est blanc. Tu entendais également cette rengaine dans la bouche de ton père à propos de ton accident. Les lèvres toujours scellées par le silence, tu observes ton frère jumeau en le regardant dans les yeux. Il se relève de toute sa hauteur avant de te tendre la main pour t'aider. Il s'avance en  direction de la porte, mais tu n'as pas bougé d'un pouce. Il te tourne le dos, prêt à ouvrir la porte avant de la fermer d'un coup sec. Il revient vers toi, pour te faire face. La couleur de ses pupilles sont aussi sombres que la nuit, les tiennes aussi claires que celui d'une matinée de printemps. Des opposées contradictoires, des saisons qui s'affrontent mais qui se veulent complémentaires, des esprits qui se protègent et qui se portent l'un l'autre. « Parfois, j'ai l'impression de t'avoir perdu et de me perdre à mon tour... Il n'y a qu'à toi en qui j'ai confiance dans notre "famille" si on peut dire que nous en sommes une  ... Autrefois, nous partagions tout. Autrefois, nous étions le gardien du secret de l'autre et j'aimerai que rien ne change, j'aimerai que ça soit comment avant ». Une intonation où se mêlent la rancœur et l'envie. La rancœur envers les événements d'une existence qui vous arrache ceux à quoi vous tenez le plus et l'envie de retrouver ce qui vous permet de tenir. Une dualité bien divergente mais qui restait compatible en soi. Un sentiment juste humain face à l'injustice perçu. Tu t'en veux de ne pas autant de souvenir de ce qui lui est important. Tu t'en veux d'avoir pris autant de distance. Bien que le silence s'installe entre vous, il est loin d'être gênant bien au contraire. « Je ne crois pas que tu puisses te perdre Tommen, car si tu t'étais perdu alors je ne serais pas ici. ». Ton timbre de voix est d'un calme posé et sérieux à la fois. Une facette de ta personnalité qui montre clairement ta manière de penser. Il est nettement plus grand que toi – et ce depuis toujours – mais par la parole tu es sans le moindre doute celle qui impressionne le plus. Tu le sais et pourtant tu n'en a jamais joué. « La mémoire me fait défaut, ce n'est pas quelque chose de simple, ni même notre famille qui est plus qu'une image. Ma confiance tu l'auras toujours, n'en doute jamais. On continue de tout partager, même dans le silence.  ». C'est vrai. Tu percevais les mots sur ces silences, des ressentis qui se dessinent dans son regard. « Je ne suis pas en couple avec Melisandre Aldrige. Ce n'est qu'une facette pour éviter qu'on découvre la vérité. Freya Potter, c'est elle.  Je l'aime. ». Une révélation dont il semble se décharger, comme un secret trop lourd à porter. Une vérité qui recelé l'étendu d'un bonheur caché. L'éclat dans sa voix dépeignait le courant d'amour qu'il éprouvait pour la jeune sorcière, un élan qui révélait une force mais également une course où le temps serait un obstacle tout comme l’emblème des Black. L'image de Freya n'était que brume mais revenaient bien souvent dans les conversations. Tu supposais que les plus proches amis de ton frère était au courant, du moins Melisandre. Tu hoches la tête lentement avant de lui tendre sa baguette magique que tu avais ramassé sur le sol. « Tu la portes dans chacun de tes mots et tu la fais briller dans tes yeux Tommen. Tu tiens à elle, il suffit de t'écouter. Et parce que tu tiens à elle, tu réussiras là où d'autres désirent te voir échouer. ».
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