âge, date et lieu de naissance — Elle est née il y a dix neuf ans, la petite Gaunt, à l'equinoxe de la nuit de Walpurgis, le premier mai, à minuit et demi. Et la fête païenne battait son plein dans Little Hangleton quand elle poussa ses premiers cris, stridents, féroces.nationalité et origines — Anglaise, comme le reste de sa famille qui n'abandonna pas sa patrie, qui resta pour lutter; mais maintenant qui luttait plus contre la pauvreté.sang de sorcier — Pur, si pur et pour qu'il reste ainsi les Gaunt n'ont jamais hésité à se reproduire entre eux, amenant aliénation dans leur quotidien.maison à hogwarts — Tout comme son ancêtre, tout comme cet homme qui lui légua son don si particulier; parmi les serpents elle a fait son royaume, son havre de paix, sa maison. statut civil — Célibataire, même si elle ne se fait guère d'illusion sur sa destinée; rendre ses lettres de noblesse à la maison des Gaunt, marier un de ses cousins, qu'importe vraiment, du moment que son sang reste aussi pur qu'il l'est. année scolaire et spécialité — première année après l'obtention de ses BUSES, dignes représentantes de la connaissance dévastatrice de la jeune femme; sciences occultes, dans l'espoir d'être plus qu'un simple auror, mais l'inventeur d'une nouvelle sorte de magie.baguette magique — tilleul argenté, qu'elle fait si souvent tourné entre ses doigts longs, cadavériques, d'une longueur impressionnante, toute aussi bornée que la sorcière; poil de sphinx pour se glisser dans le bois si magnifique, poil d'un animal hybride, d'un animal fourbe et dévoreur d'âme.patronus —elle avait toujours rêvé d'un serpent, majestueux, fier et qui glissait dans les airs laissant une coulée argentée derrière lui. Elle eut finalement un aigle royal, majestueux, fier et qui volait dans les airs plus haut que les autres. épouvantard —un serpent en éternelle mue, coincée à se renouveler, certes, mais à rester dans un état neutre; le sort réservé pendant ces dernières années à la famille Gaunt, juste bonne à se reproduire, mais jamais à avancer. amortencia —le côté amer du métal, la rosée d'un matin d'Ecosse, et la voluptueuse fumée d'une bouffée de cigarette don magique — elle l'a fait; elle l'a eu; elle en a hérité de cette particularité qui effraie le monde entier, qui secoue les meubles de sa maison comme si le bois lui-même connaissait et aimait le langage des serpents; fourchelangue.qualités et défauts —obstinée; patiente; rancunière; génie; ingénieuse; lunatique; charismatique; obsessionnelle; manipulatrice; ambitieuse; sombre; solitaire; égoïste; loyale; empathique; sensible; tacite; monomaniaque; rusée; ne ressent aucun remord; polie  signe distinctif —son bras droit est couvert de ponctions qui proviennent de crocs de serpents, à répétition.animal de compagnie — pythonnom générique donné aux serpents qu'elle prend avec elle à Poudlard, n'ayant pas envie de cumuler des noms à foison. crédits — tumblr

pseudo et prénom — lou (pseudo et prénom)   âge et région/pays — 21 ans et banlieue parisienne    comment as-tu découvert le forum ? — le lycanthrope aux yeux vairons m'a donné l'adresse   quel est ton avis sur le forum ? — j'aime beaucoup le design clair et sobre,  et les familles sorcières sont très alléchantes   quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — ça dépend vraiment de mon travail irl pour le rp, mais sinon je passe au moins une fois tous les deux jours pour me connecter :chou: ton personnage est — scénario () inventé (x) ton avatar est — astrid borges frisbey (je me suis sûrement trompé, c'est trop long comme nom de famille   )un dernier mot — vous avez tous l'air adorable  

Gaunt, Slytherin’s heir
Elle ne parlait pas la petite. Elle observait, de ses grands yeux sombres, qui renvoyaient si souvent l’éclat du soleil. Elle regardait, admirant sa soeur ainée dont les mots étaient des fleuves de poésie, des arguments brillants, elle regardait son père couvrir Astra d’un oeil bienveillant. Et elle comprenait, oui, elle ne disait rien mais comprenait pourquoi on lui préférait son ainé, avec ses mots déliés, son vocabulaire bien trop mature pour une jeune fille de dix ans. Elle, il n’y avait que sept ans qu’elle foulait le sol, qu’elle mordait la terre de ses mains, tombant de son corps tremblant, sa peau pâle brûlée par un soleil qui ne l’aimait pas tant que ça, ses mains si longues, si fines qu’elles ressemblaient à des pattes d’araignées. Elle observait, et comprenait. Elle n’était pas une belle enfant, elle avait une peau blanche sur des os saillants, des cheveux sombres, des yeux trop vieux, trop profonds, un visage lisse, et elle ne parlait pas. Sa mère lui disait qu’elle n’était pas moche, au contraire, qu’elle ressemblait à une statue de marbre, mais elle n’osait pas croire sa mère. Alors elle haussait les épaules et repartait d’où elle venait, son corps fin et agile lui permettant de s’éclipser si rapidement. Elle jetait un dernier regard à sa soeur, qui parlait à leur père, pendant l’espace d’une seconde jalouse de leur proximité. Parce qu’elle ne disait rien, parce qu’elle était seule, parce que les adultes la pensaient lente. Tous, tous sauf un, ce grand père qui l’observait à son tour, ses yeux vieux et fous, amusés de savoir ce que l’enfant cachait à tous, tous sauf lui. Car il l’avait entendu, cachée derrière les buissons, ses lèvres fines et rapides laissant échapper des sifflements qui lui apprit qu’elle était bien sa petite fille, des sifflements qui étaient compris uniquement par ces oreilles d’écailles. Alors il attendait, Hecor Gaunt Sr, il attendait que sa petite-fille décide d’utiliser pour la première fois sa deuxième langue. Car elle était comme ça Atropos, décidant dès sa naissance que sa langue maternelle était celle de son ancêtre, et non pas de son pays, s’attachant aux serpents plus qu’à son propre père. Et il attendait, le patriarche, qu’elle ouvre enfin la bouche pour montrer à son propre fils qu’elle n’était pas idiote, juste plus à l’aise avec une langue qui n’était pas celle de sa soeur.

Pyxis, the ship’s compass
Son nom était lancé, dans la foule, entre les murs de pierre froide, et elle s’avançait. Des murmures répondaient au nom de famille. Gaunt, Gaunt, c’est une Gaunt. Elle n’entendait rien, bouchant ses oreilles par une respiration calme, et elle paraissait comme une statue la jeune Gaunt. Elle avançait avec des pas espacés, calme, et royale, elle semblait d’un autre monde, elle semblait si décidée. Elle se posait sur le tabouret, ses yeux sombres se fondant rapidement dans la masse des sorciers verts et argents, trouvant son oncle, trouvant sa soeur. Elle savait dans quelle maison elle allait aller. Il n’y avait aucune raison pour se trouver dans une autre maison. Elle avait le don, elle était serpent. Bien plus que les autres Gaunt, bien plus que les autres sorciers. Elle avait le sang de Salazar Serpentard dans les veines. Bien plus que les autres Gaunt, bien plus que les autres sorciers. Les pierres qui l’entouraient lui appartenaient. Les murs qui l’entouraient était son droit de naissance, et elle avait un but. Elle allait redonner sa magie aux serpents, leur offrant le pouvoir le plus absolu et ils la remercieront en lui offrant le monde, qu’elle léguerait à sa famille. Le vieux morceau de cuir lui tombait devant les yeux, sa tête trop petite pour retenir le cadeau de Godric Gryffondor, pourtant si bien faite et remplie. Il murmurait des mots dans sa tête, et elle y répondait comme si elle parlait à un vieil ami. Peut-être parce que c’était le cas, parce qu’Atropos était trop vieille pour avoir vraiment onze ans, peut-être parce que le don lui léguait également l’âge de tous ceux qui l’avaient eu avant elle. 
Alors elle souriait, penchant la tête sur le côté, restant si longtemps assise à parler de magie avec l’instrument de ségrégation qu’on se demandait si elle allait être un jour répartie. Et lorsque que le choipeau hurla, détendant son énorme gueule, et que le mot qui sorti était le nom de famille originel de la jeune fille, personne ne sembla surpris. Elle se levait, lentement, prenant son temps, et allait s’asseoir à sa place, les mains placées sur les cuisses, les yeux observateurs. Et si au cours du repas, sa langue fourchait et des sifflements terminaient ses mots, personne ne lui fit remarquer.

Atropos, the one that cut the rope
Elle était toujours silencieuse, elle était toujours aussi vieille, elle était toujours aussi polie. Alors, elle traversait les allées de la librairie, ses mains trop longues et trop fines effleurant les tomes anciens, ressentant la magie qui parcourait l’encre de ces derniers. Des sifflements glissèrent de ses lèvres, les mots utilisés si souvent qu’ils coulaient de ses lèvres avec plus de facilité que l’anglais. La magie se saisit des mots, les tournoyant autour d’eux-mêmes, et un livre vola en direction d’Atropos. Elle avait dix-neuf ans, et elle rageait. Elle souffrait de n’avoir pu créer que de simples sorts comme celui-là, de ne pouvoir assouvir son désir de créer plus, toujours plus, de sentir la magie se lier avec les sifflements pour former plus. Elle fermait les yeux, les ré-ouvrant uniquement pour tendre le livre au caissier qui leva un sourcil en voyant la frêle jeune fille. Elle était de blanc vêtue, le lin fin se mêlant étrangement à son teint si pâle, ses cheveux noirs attachés sur le sommet de son crâne en une cascade de mèches brunes. Le caissier ne comprenait pas qui elle était, alors un rictus étira les lèvres d’Atropos, et aussi sec que la Moire qui coupait le fils de la vie, des sifflements se sortirent de sa bouche. Le fourchelangue comme toujours, inspirait la peur dans les tripes des sorciers l’entendant, et Atropos ne comprenait pas, elle pour qui cette langue était le synonyme du mot maison. Alors elle haussait un sourcil à son tour, n’offrant aucune pièce de monnaie pour son livre qu’elle emporta sous le bras. Parce qu’il était dur, d’être une Gaunt, quand les livres interdits étaient chers, qu’il était dur d’être pauvre quand son ambition était de créer une nouvelle magie. Elle ne pouvait mendier, et les serpents n’étaient pas ceux qui recevaient l’argent de Charon. Alors elle vendait ses services, ensorcelait, créait des potions, le tout pour compenser le manque d’argent de sa famille qui depuis des années vivait dans une précarité certaine. Mais ici, dans cette Allée des Embrumes, ils ne voyaient que la magie qui s’échappait de ses pores, n’entendaient que les sifflements de ses lèvres, ne contemplaient que la stature royale de son corps. Ils ne voyaient pas que sa robe était ancienne, réparée par ses sorts, ne voyaient pas que son visage était libre de surperflus trop chers, ne voyaient pas qu’aucun bijou n’ornait un si beau cou. Parce qu’elle était Gaunt. 

pas de soucis, le changement est parfait. isabelle est tellement jolie aussi.

Félicitations petit hibou, tu es enfin validé ! Mais avant de rejoindre ta salle commune (ou la salle sur demande, je ne juge pas), je te conseille d’aller recenser ta carte chocogrenouille, pour que personne ne te la prenne. Les sorciers n’étant plus ce qu’ils étaient, on ne sait jamais. Bon, maintenant, on va essayer de t’intégrer comme il se doit. Tu vois ce couloir là-bas ? Dis-leur que tu viens de ma part et crées-toi un sujet de lien pour qu’on puisse venir t’harceler. C’est certainement pas avec ta tête de gland qu’ils vont s’approcher. Ensuite, si tu préfères la jouer à la meetic, viens créer des scénarios ou des semi-liens. C’est inutile ? Ah t’es un dur toi ! C’est bien. T’es surement dans l’équipe de quidittich, non ? Je te conseille d’aller réserver ta place dans l’équipe de ton choix. T’es peut-être un coincé au final… Va te recenser au bureau des préfets, par là. Oh, tu appartiens à un de ces clubs inutiles dont personne ne connaît le nom ? Tu fais comme tu veux, petit hibou, j’ai autre chose à faire que te juger. Dis, j’ai déjà vu ta tête quelque part… Tu serais pas un sang-pur par hasard ? Un sang-mêlé ? Je te conseille d’aller te faire recenser la nature de ton sang. On ne veut pas de problème avec le gouvernement ! EH, pourquoi tes cheveux changent de couleur ? Encore une de ces erreurs génétiques… Les dons et malédicitons, c’est par ici. Attends, t’as pas vraiment la tête d’un élève… Si t’es un adulte, va recenser ton métier et arrête de me faire perdre mon temps. Comment ça, t’es juste un peu barbu ? Ça explique tout. Je te conseille d’aller remplir ton dossier sur le parcours scolaire, ce serait bête que tu rates la prochaine sortie scolaire à cause de quelques poils. Et n'oublie pas d'aller faire un tour dans la coupe des quatre maisons pour réclamer tes points, ça serait bête de ne pas en profiter hein ? C'est par ici que ça se passe !

Voilà, je crois que tu as fini, petit hibou. C'était long et fastidieux mais tu es officiellement un élève de Hogwarts, pour le meilleur comme le pire. Il ne me reste plus qu’à te souhaiter bienvenue et bonne chance !

Juste une dernière chose : évite les problèmes, les murs te surveillent.