âge, date et lieu de naissance — Cinquante-cinq printemps au compteur, née le 5 mai 1960 dans la demeure familiale des Nott. nationalité et origines — issue de la pure tradition des sorciers britanniques dont elle est très fière ; provient de la noble famille Nott sang de sorcier — sang-pur, non par idéologie mais par le hasard des sentiments ancienne maison — slytherin, les cachots auront toujours le parfum d'un second foyer statut civil — veuve de Bilius Weasley profession — professeure de Métamorphose au collège de sorcellerie Poudlard et rédactrice en chef du Mensuel de Métamorphose baguette magique — peuplier, trente-trois centimètres vingt quatre, très rigide, une unique écaille de sirène, prédisposée à la métamorphose.  patronus — un élégant renard épouvantard — ses enfants morts amortencia —le parfum doux d'une herbe fraichement coupée mêlé de fragrances de la boue d'un stade de quidditch après un match pluvieux et de bierraubeurre  don magique — semi-garou, une "malédiction" qui fait ressortir chez elle les émotions les plus enfouies à la lumière de la lune qualités et défauts — ambitieuse - maternelle - instable à la pleine lune - passionnée - travailleuse - manipulatrice - polie - aimante - peu paraitre froide - main de fer - gant de velours - consciencieuse - douée - perspicace - sens des affaires - influente - jalouse - dynamique - raisonnable - maitrisée - pédagogue signe distinctif — une chevelure rousse à faire pâlir les autres grandes familles lieu de résidence — Le Terrier, à deux pas de Loutry Ste Chaspoule, dans le comté du Devon. crédits — SECTUMSEMPRA + Join&Die

pseudo et prénom — Join&Die âge et région/pays — 21, France comment as-tu découvert le forum ? — Bazzart quel est ton avis sur le forum ? — Il est trop bow    quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — aussi souvent que possible ton personnage est — scénario () inventé (X) ton avatar est —Marcia Cross un dernier mot —  

7 septembre 1971

Ma chère fille,

Cette lettre écrite aujourd’hui, tu la liras alors que nous serons déjà parti la baguette en main vers d’autres défis. Notre famille est grande et puissante. Ainsi, ta mère et moi-même avons décidé de nous préparer à un monde plus prospère. C’est avec un cœur soulagé que nous avons rejoins le Nouvel Ordre.

Notre mission est la plus importante que les sorciers ont connues depuis plus d’un siècle. Le temps est venu de faire le tri entre les bons sorciers et ces résidus d’impureté qui nous volent notre place au sein même de l’univers que nos dynasties ont forgées. La bataille est dangereuse, plus pour nos adversaires que pour nous même. Néanmoins, la tâche est rude et les ennemis de la pureté n’auront aucune pitié. Poudlard est désormais ta maison et nous sommes fiers que tu aies rejoins comme tes ancêtres l’ont fait la somptueuse maison de Salazar Serpentard.

Ton fardeau a toi est de faire briller notre blason là où tu le peux. Le travail acharné et le sacrifice n’enlèveront rien à la beauté que tu hérites de tes aïeules. Je veux que ton esprit abonde des savoirs utiles. Ce château pourra t’offrir, malgré l’adversité, toutes les clés pour nous rejoindre dans la guerre qui sommeille et que nous nous apprêtons à réveiller. C’est pour vous offrir un monde meilleur, un monde PUR.

Courage ma fille, les Nott seront toujours là quoiqu’il nous en coûte,

Eléazar Nott, ton dévoué paternel.

La jeune fille à la longue chevelure d’un noir de jais regarda avec des yeux tristes la lettre de ses parents. Jamais un sentiment de malheur ne l’avait envahi à ce point. Elle ne comprenait pas bien, du haut de ses onze ans, pour quoi ces gens se déchiraient. Son esprit se plongeait dans des souvenirs enfouis mais fondateurs. Les leçons de son enfance défilaient sans qu’elle n’en comprenne encore le sens. Les cours de maintien, de savoir-vivre, la haine des moldus et la rigueur de la magie l’avaient éblouie, l’avaient fasciné mais ils l’effrayaient désormais. Ce n’était certainement pas le destin d’une grande famille de sorcier d’en tuer d’autres. « Chassé ou être chassé » se répétait-elle comme pour se persuader du bien fonder de cette idéologie. Elara Nott rangea soigneusement la lettre dans son cartable scolaire avant de se diriger vers le parc où se déroulerait son premier cours de vol.


Les vacances de Noël venaient de prendre fin et avec lui sonnait le retour des étudiants de Poudlard. Alors qu’elle terminait de fixer son chignon haut devant un des miroirs des cachots, Elara Nott senti les bras de son premier amour se refermer sur sa taille. L’insigne de préfète, un grand P brodé d’argent et d’émeraude luisait sur son uniforme noir de grande qualité. Jamais elle n’avait connu autant de bonheur quand, dans la glace, elle aperçu cette chevelure blonde et ces yeux d’un brun métallique. Ses parents, elle n’y pensait plus depuis que le ministère avait décrété la chasse des grandes familles. Les Nott étaient partis sans elle, la laissant orpheline d’une dynastie, avec un lourd héritage qui lui valait bien plus que des quolibets acérés. « On m’a dit que tu t’étais encore acharnée sur la pauvre Lizbeth Weston ». Un sourire étira les lèvres fines de l’adolescente. Une née-moldue de Poufsouffle qui se prenait pour une reine ne pouvait se mettre sur son chemin, Réforme ou non. A cette époque, on disait qu’Elara Nott ferait de grandes choses mais des choses terrifiantes. La colère qu’elle contenait explosait parfois quand, poussée à bout, elle provoquait ses pairs en duel. Son statut de préfète ne la protégeait qu’à peine mais elle était appréciée par son directeur de maison. D’une pirouette élégante, elle se retourna et posa un baiser sur les lèvres de son amant.

Ses doigts de porcelaines, aussi fins qu’elle était osseuse, s’arrêtèrent dans la nuque du jeune homme qui l’enserrait depuis quelques minutes déjà. Pour toute réponse, elle lui livre un sourire subtil quand elle senti quelque chose d’anormal. Une cicatrice récente s’était glissée sous ses caresses. « Qu’est ce que… Tu t’ais fait mordre par quoi ? ». On la repoussa d’un geste rude contre le miroir. « Pourquoi es-tu obligée de tout gâcher à chaque fois ? » Le visage de la jeune fille arbora une expression de surprise et d’injustice qui venait remplacé un regard suspect. « Gâcher quoi ? » Un regard fou se posa sur son minois d’ivoire. Quelque chose clochait chez ce garçon qu’elle avait tant aimé et qui désormais lui faisait peur. Ils s’étaient entrainés tous les deux vers de sombres habitudes nourries par leurs haines respectives de la nouvelle politique. Leur promesse avait été de vengé leurs parents. Ils avaient fait le Serment Inviolable pour qu’il fasse la promesse de ne jamais lui faire du mal. « Je vais être obligé de le faire maintenant, de te faire mal, parce qu’il faut qu’on soit ensemble, toujours. Tu comprends ? Tu as découvert mon nouveau secret, ce qui fera de nous des êtres plus puissants que ces traitres. » Il lui tendit une main qu’elle éloigna doucement. Il était devenu complétement fou et elle ne voulait pas le brusquer. Il avait pourtant pris ce geste pour de la pitié, ce qui déclencha sa rage.

Ce soir là, dans les cachots, il y eu des cris. D’abord, un guéridon fut brisé en deux par une tentative insensée de se protéger d’un homme dangereux. Quelques sorts fusèrent sans jamais pouvoir surpasser ceux de l’adversaire. Enfin, il y eu une morsure d’un humain sur une jeune fille. L’amour, disait-on, s’était fait malsain ce soir là. Quelque chose s’était brisé en Elara Weasley quand elle vit le corps inanimé de son premier amour, un jeune loup-garou, étendu sur le sol. La sorcière venait de l’assommer, suffisamment pour l’empêcher de briser son Serment, suffisamment pour le garder en vie. Néanmoins, aveugle, son esprit affuté venait de comprendre où la quête de pouvoir menait : à la folie.


« Si je ne devais prononcer qu’un seul mot, ce serait certainement… En fait, il y en a beaucoup trop qui me viennent à l’esprit pour vous faire la version courte. Aujourd’hui, alors que nous avons tous fait un effort pour nous habiller de façon présentable, la plus ravissante personne dans ce jardin est à mes côtés. Oui, certains médisent encore sur la famille d’Elara – je t’ai entendue tante Rosalie - et se souviennent de leurs dures années de combats pour nous assurer une vie plus juste. Certaines pages méritent pourtant d’être tournées et une chance doit être donnée à celles et à ceux qui n’ont pas choisis leur sang, ni leur famille et encore moins l’éducation dont ils se sont détachés.

Je me souviens quand nos regards se sont croisés ma chère Elara. Nous étions tous les deux couverts de boues parce qu’une bande sournoise de botrucs avaient décidés qu’il était plus intéressant de courir après les élèves que de suivre les recommandations très éclairés de notre dévoué professeur de soins aux créatures magiques. Et nous voilà, bien des années après, attablés dans un chapiteau, entouré de buissons infestés de gnomes de jardins. Prions pour qu’ils ne soient pas aussi idiots que les botrucs de l’école ! Elle ne vous l’avouera pas mais mon épouse ne pouvait pas se passer de moi. Je la croisais au stade de Quidditch, dans les couloirs du septième étage… J’avoue que son insigne de préfète me faisait plus peur qu’envie, et le serpent de son blason me donnait des frissons. Il nous a fallut un paquet d’années avant que nous nous adressions la parole. A vrai dire, l’année de MAGISTER. Avec tes airs trop guindés et ton sourire discret de future journaliste, qui continuent à me faire craquer, tu resteras à jamais la plus belle Serpentard que le château a pu donner, et la plus belle femme de la famille Weasley.

Tu n’as plus rien de l’enfant mélancolique dont je me souviens alors que nous embarquions vers le Choixpeau Magique. Nouvelle rédactrice du Mensuel de Métamorphose, c’est tout simplement fou. Notre bonheur, tu l’as certainement davantage mérité que moi. Je veux encore te dire que, au fond de mon cœur, tu es la première et tu seras la dernière.

Je veux lever que nous levions nos verres à celle qui deviendra, j’en suis convaincu, la plus illustre des Weasley.

A Elara ! »

Discours du marié, sous le Chapiteaux au milieu du jardin, le Terrier, Devon.



Ses cheveux avaient pris la couleur d'un roux intense depuis qu'elle était devenue une Weasley. Elle avait voulu tourner la page et la coloration magique était permanente. La sorcière épluchait avec détermination les vieux grimoires de sortilèges ménagers. Bien qu’elle maitrise parfaitement l’art de la pâtisserie aux citrouille, et de la soupe au pois, rien ne l’avait préparé à de telles atrocités. Imaginez : votre enfant tombe sur le sortilège de glue perpétuelle et décide que se coller les doigts ensemble c’est « vachement cool ». Maudit soit la passion pour les sirènes, les tritons, ou tout autre forme étrange de déplacement sous-marin que l'on trouve "cool" pour un oui ou pour un non jusqu'à vous pousser à faire de vos mains d'authentiques palmes. L’école ne leur apprenait décidément rien de bon. Le soleil de juillet passait au travers des vitres bancales du Terrier. Même si elle s’occupait désormais de comptes florissants, au plus grand bonheur des gobelins, Elara Weasley tenait à garder son foyer intact. Le Terrier n’avait pas changé d’un pouce. L’horloge dont les six aiguilles portaient les prénoms de ses enfants accompagnés de leurs photos témoignait avec force du poids qu’elle avait sur les épaules. Son mari avait disparu, son dernier né n’avait que deux ans et la quarantaine avait frappé à sa porte. Le destin de sa famille avait été pris à bras le corps comme pour éloigner la tristesse et le sentiment d’injustice.

« J’ai toujours adoré les beignets à la réglisse. » Elara Weasley sursauta et se retourna vivement. Albus Dumbledore, l’air amusé, se tenait dans sa cuisine en reluquant avec gourmandise les beignets encore chauds. « Oh, bonjour professeur, comment êtes-vous... Enfin peu importe, asseyez-vous. » un sourire chaleureux et sincère étendit ses lèvres rouges. Elle indiqua d’un geste anxieux une chaise pour le mage célèbre qui se trouvait devant elle. Il refusa l’invitation. « Malheureusement, je ne peux pas rester très longtemps. J’ai un immense service à vous demander Elara et je serais très honoré si vous l’acceptiez ». Le directeur de Poudlard la toisait avec ce regard perçant qui vous donnait l’impression d’être passé aux rayons X. Elara s’en senti mal à l’aise et, quant à elle, s’installa sur une chaise en bois. « Je vous écoute » lança-t-elle un peu abruptement. Elle détestait les surprises et surtout ce genre de visite qui vous vous faisait sentir étranger à votre propre maison. Pourtant, elle se sentait curieuse de savoir ce qu'on avait à lui proposer. Un nouveau défi, cela se frottait sans peine à son ambition assoiffée. « Il s’avère qu’un poste de professeur de métamorphose vient de se libérer et que mon abonnement au Mensuel de Métamorphose, en tant que modeste spécialiste, me procure depuis quelques années un vrai travail intellectuel. Votre essai sur la transfiguration transubstantielle m’a donné beaucoup de fil à retordre et de matière à penser. Alors, je voudrais que vous occupiez le poste vacant. Je sais que cela ajoutera au travail d’une estimable et courageuse sorcière mais je pense que vous et moi pouvons trouver satisfaction à vous compter dans les murs du château. » Un sourire mutin illuminait le visage du vieil homme qui, nonchalamment, inspectait les contenus des bocaux entreposés sur une étagère.

Voilà la scène telle qu’Elara Weasley s’en souvenait, quinze années plus tard, alors qu’elle ferma la porte du Terrier à destination de Londres. Encore une fois, à l’âge de cinquante-cinq ans, elle prendrait le Poudlard Express pour faire sa rentrée au château, en tant que professeure de Métamorphose.

elara est parfait, tout comme marcia et ce poste qui lui va à ravir. bienvenue ma jolie.

Félicitations petit hibou, tu es enfin validé ! Mais avant de rejoindre ta salle commune (ou la salle sur demande, je ne juge pas), je te conseille d’aller recenser ta carte chocogrenouille, pour que personne ne te la prenne. Les sorciers n’étant plus ce qu’ils étaient, on ne sait jamais. Bon, maintenant, on va essayer de t’intégrer comme il se doit. Tu vois ce couloir là-bas ? Dis-leur que tu viens de ma part et crées-toi un sujet de lien pour qu’on puisse venir t’harceler. C’est certainement pas avec ta tête de gland qu’ils vont s’approcher. Ensuite, si tu préfères la jouer à la meetic, viens créer des scénarios ou des semi-liens. C’est inutile ? Ah t’es un dur toi ! C’est bien. T’es surement dans l’équipe de quidittich, non ? Je te conseille d’aller réserver ta place dans l’équipe de ton choix. T’es peut-être un coincé au final… Va te recenser au bureau des préfets, par là. Oh, tu appartiens à un de ces clubs inutiles dont personne ne connaît le nom ? Tu fais comme tu veux, petit hibou, j’ai autre chose à faire que te juger. Dis, j’ai déjà vu ta tête quelque part… Tu serais pas un sang-pur par hasard ? Un sang-mêlé ? Je te conseille d’aller te faire recenser la nature de ton sang. On ne veut pas de problème avec le gouvernement ! EH, pourquoi tes cheveux changent de couleur ? Encore une de ces erreurs génétiques… Les dons et malédicitons, c’est par ici. Attends, t’as pas vraiment la tête d’un élève… Si t’es un adulte, va recenser ton métier et arrête de me faire perdre mon temps. Comment ça, t’es juste un peu barbu ? Ça explique tout. Je te conseille d’aller remplir ton dossier sur le parcours scolaire, ce serait bête que tu rates la prochaine sortie scolaire à cause de quelques poils. Et n'oublie pas d'aller faire un tour dans la coupe des quatre maisons pour réclamer tes points, ça serait bête de ne pas en profiter hein ? C'est par ici que ça se passe !

Voilà, je crois que tu as fini, petit hibou. C'était long et fastidieux mais tu es officiellement un élève de Hogwarts, pour le meilleur comme le pire. Il ne me reste plus qu’à te souhaiter bienvenue et bonne chance !

Juste une dernière chose : évite les problèmes, les murs te surveillent.