âge, date et lieu de naissance — cela fait déjà vingt-quatre années déjà qu'il a ouvert pour la première fois ses paupières, durant une longue nuit de janvier, dans le domaine familial perdu quelque part sur les terres anglaises.  nationalité et origines — britannique, cela ne fait aucun doute, il appartient au royaume de la reine. cependant quelques origines écossaises se sont glissées ici et là de part la branche maternelle. sang de sorcier — sang impur, sang souillé depuis des générations, sang-mêlé, une condition qui ne l'a jamais dérangé, la fierté de sentir de la magie circuler dans son sang lui suffit. maison à hogwarts — courageux et fort, c'est avec une joie immense qu'il s'est vu revêtir un uniforme arborant un blason aux couleurs des rouges et ors. une maison qu'il rêvait de rejoindre depuis aussi loin qu'il s'en souvient. statut civil — volage, sans attaches, un homme aimant le plaisir d'un peau douce comme le velours et de cheveux soyeux tombant en cascade, se laissant parfois aller à admirer la peau dorée d'une certaine lionne. année scolaire et spécialité — dixième année, il étudie la zoologie dans le but ultime de s'épanouir plus tard au sein des reptiles cracheurs de feu, une passion qui ne l'a jamais quitté au fil des années. il a cependant du renoncer à sa première année et la recommencer l'année suivante, un jeune lycanthrope sans contrôle dans les couloirs de poudlard, cela ne faisait pas bon ménage, officiellement, il a soit-disant été touché par un virus l'obligeant à rester chez lui. baguette magique — sa baguette est en bois de frêne, en son coeur un croc de pansedefer ukrainien, mesurant vingt-cinq centimètres, souple. prédisposée aux soins de guérison, ses préférés. patronus — un sortilège qui l'aurait fait sué pendant un long moment, mais c'est après un pari avec Melisandre qu'il réussit enfin à produire un patronus digne de de nom. depuis, il continue de s’entraîner et celui-ci prend la forme d'un lièvre, agile et rapide. épouvantard —blaise l'ignore, mais la forme de son épouvantard a changé au fil des années. en premier lieu, il s'agissait d'une acromentule, animal qu'il avait vu en photo dans un livre et qui avait eu le don de lui faire une peur bleue. mais la première fois, qu'il fit face à un épouvantard, celui-ci prit la forme d'une lune, pleine et brillante, lui rappelant un peu plus la malédiction qui s'est abattue sur lui. amortencia — une délicate odeur de lila fraîchement coupé, d'un soupçon de menthe, le tout relevé par un brin de bois mouillé, un mélange entre le féminin et le masculin, une rencontre étonnante.  don magique — hybride depuis bien des années maintenant, une malédiction s'est abattu sur lui un soir d'été au beau milieu de l'écosse, une morsure qui changea sa vie du tout au tout, un instant qui bouscula son existence à tout jamais. la lycanthropie, tel est son fardeau. un secret bien gardé des autres élèves, qui, s'il était révélé, pourrait ruiner la vie du gryffondor en un battement de cils. (en attente de validation du don) qualités et défauts — amical, fougueux, intrépide, sang chaud, courageux, grande bouche, rebelle, possessif, protecteur, loyal, fidèle, brave, fort, drôle, jaloux, nerveux, sarcastique. signe distinctif — les nuits de pleine lune sont particulièrement douloureuses pour blaise depuis qu'il a été mordu par un hybride, cela a eu le don de développer considérablement son odorat, le rendant sensible à toute odeur. animal de compagnie — une vieille chouette répondant au doux nom de Pax, cadeau de ses parents pour son entrée à poudlard, quand bien même l'oiseau est resté un an au repos avant que blaise n'intègre réellement l'école de magie. crédits — tumblr

pseudo et prénom — sweet nothing, bé âge et région/pays — bzh comment as-tu découvert le forum ? — uesh je suis déjà inscrite avec hestia quel est ton avis sur le forum ? —    quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — 7j/7 ton personnage est — scénario (xx) inventé () ton avatar est — max irons    un dernier mot —  

Je portais mon verre à mes lèvres, sentant un jus frais descendre le long de ma gorge. Il n'y avait rien de tel qu'une boisson rafraîchissante durant une chaude journée d'été. Habitué à la brise écossaise, je trouvais cette subite augmentation de température aussi inattendue que contraignante. Il faut dire que je n'étais pas familier du soleil et de ses rayons destructeurs. Reposant ma coupe sur la table, je m'essuyais le visage d'un geste ingrat, n'ayant que faire de salir mon vêtement. Demain nous irons au chemin de traverse te chercher tes affaires pour la rentrée Blaise, avant de te ramener chez toi. J'écoutais sagement ma tante alors que je bouillonnais d'excitation à l'intérieur, luttant contre moi-même pour ne pas exploser de joie, me contentant simplement de sourire. Enfin, j'allais fouler le sol de la plus prestigieuse école de magie. Depuis que j'avais reçu le courrier, je n'avais fait qu'y penser. Poudlard n'attendait que moi. Je m'imaginais déjà volant dans les airs, représentant fièrement les couleurs de Gryffondor. Parce que, oui, je savais d'avance que je voulais faire parti de l'équipe de quidditch, et j'étais sur d'être réparti chez les lions, n'ayant pas les qualités requises pour les autres maisons de toute manière. Je vais faire un tour dehors, l'air s'est rafraîchi. annonçais-je tout en me levant de table, laissant à ma tante le soin de nettoyer la vaisselle grâce à la magie. Je rêvais de savoir faire tout ça, un jour, moi aussi, je deviendrai un grand sorcier et j'aurai ma propre carte de chocogrenouille. L'espoir fait vivre dit-on, en tout cas, il m'anime grandement, voilà tout ce que je sais. Après un rapide signe de la main, je m'aventurais dans les hautes herbes qui entouraient la demeure familiale. L'Ecosse, j'aimais y passer mes vacances, il n'y avait pas énormément de choses à faire mais c'était toujours un véritable bol d'air pur, un moyen d'échapper un peu à ma routine anglaise. Marchant d'un pas lent et serein, j'admirais la lune brillante et pleine éclairant suffisamment pour que j'arrive à me repérer. Une très légère brise venait caresser ma chevelure frisée, j'appréciais le moment. Le calme religieux fut profané par un craquement. Rien ne venait troubler mon champ de vision, je retournais donc à mes occupations premières. Seulement, un autre bruit se fit entendre et cette fois-ci, je sentais que quelque chose ne tournait pas rond. Je me sentais épié, surveillé, traqué. D'un pas vif, je reprenais le chemin menant à la maison familiale. Il n'y avait que quelques mètres me séparant du pallier de la porte, mais ceux-ci paraissaient bien plus longs que d'ordinaire. Ce fut à ce moment là qu'on m'agrippa la jambe et que je me retrouvais à manger de la terre d'un coup sec et violent. Une douleur vive au mollet m'arracha un cri strident. On me traînait de force au sol, et je tentais de m'agripper à la moindre chose me passant sous la main, en vain. A l'aide ! Mais je voyais le point lumineux que représentait le foyer, s'éloigner au fur et à mesure jusqu'à disparaître de mon champ de vision. Mes rêves s'évaporaient en un battement de cils. Je ne sais pas si je vais mourir ce soir, mais j'ai un instinct de survie qui se réveille en moi. Pitié, laissez moi partir. suppliais je. Je pensais à mes parents qui seraient anéantis de la nouvelle, mes sœurs que je laissais seules, mes amis. Finalement, ma course s'arrêta et la pression exercée sur mon mollet stoppa. Je m'empressais de retirer ma jambe, et d'un coup sec, je me relevais ou du moins tentais de le faire, je sentais une vive douleur là où l'on m'avait agrippé. C'est à ce moment là que je le vis. Grand de plusieurs mètres, les yeux luisants, recouvert de poils et semblable à un loup, je n'étais pas certain de savoir nommer la créature qui se tenait debout face à moi. Présente uniquement dans mes rêves, ou plutôt mes cauchemars, les plus fous, ce lycanthrope venait de me mordre et j'étais juste là, tétanisé, sans bouger, n'arrivant pas à réagir ni à déguerpir. Finalement, après plusieurs secondes ou minutes, je ne saurais le dire, je me mis à marcher, puis courir, jetant des coups d’œils derrière moi. La bête n'était plus là, elle avait disparu. Avais-je rêvé tout cela ? Ma jambe me disait le contraire. Je traînais mon corps comme une carcasse avant d'enfin apercevoir la fin de mon calvaire. Mais une pensée traversa mon esprit, s'il m'avait bel bien et mordu, je deviendrais comme lui ? Ce monstre avide de sang aux crocs acérés ? Jamais Poudlard ne voudra d'un hybride de la sorte, jamais et je serai condamné à errer telle une âme en peine. Déglutissant, j'essayais d'enlever les résidus de terre, d'herbe et de saletés pour paraître le plus propre possible. Personne ne doit savoir ce qui vient de se passer, jamais. Je me pressais pour monter à ma chambre afin de soigner ma plaie, la bander et prétendre que cette nuit n'a jamais existé.


Une boule s'était formée dans mon ventre et continuait à prendre de l'envergure plus les minutes défilaient. Debout sur le quai, face au poudlard express, je regarde les autres élèves y monter, le sourire aux lèvres, saluant leurs parents. Seconde fois, que je me retrouve ici. Malgré l'excitation d'y retourner, la peur me tord le ventre. Officiellement malade durant une longue année, personne ne sait, mais moi je sais et je dois vivre avec ça. Je place tous mes espoirs dans les nouveaux élèves de première année, espérant trouver parmi eux, de fidèles amis. Inspirant une grande bouffée d'air, je montais enfin dans le train, ma valise dans une main, la cage de ma chouette dans l'autre. Je portais déjà ma robe de sorcier, un blason rouge et or trônait fièrement sur ma poitrine. Je savais déjà que j'allais faire parler de moi dans le wagon des premières années, mais je préférais me faire discret, pour le moment. Seulement, fallait-il encore que je puisse faire un pas pour trouver une place de libre. Une petite brune me barre le chemin. Pardon, mais tu bloques le passage. lui fis-je remarquer d'une voix ferme. La fauteuse de troubles se retourna et de son regard charbon, elle me détailla des pieds à la tête, sans aucune gêne apparente. Préparé à un tel comportement, je me contentais seulement de soupirer doucement. Excuse-moi. Je lui fis un signe de la main, m'avançant avec ma valise en direction du wagon réservé à ma promotion, poussant, au passage, la brune, sans le vouloir intentionnellement. Un petit cri aiguë de la part de la demoiselle me fit me retourner vers son visage angélique. Je posais mes affaires, prêt à l'aider à dompter sa boule de poils grise visiblement sauvage, mais elle ne fut pas de cet avis. Toi, ne me touche pas. Des mots secs et abruptes dans une si jolie bouche, un coup de massue sur la tête, une envie d'envoyer simplement valser les affaires de la brunette et de partir me chercher un siège libre. Baissant la tête et passant une main dans mes cheveux, pour ne pas oser prononcer des mots qui dépasseraient ma pensée, je préfère ne pas envenimer sa réaction et me faire remarquer négativement à peine entré dans le poudlard express. Excuse-moi. Et la boucle était bouclée, je lui renvoyais ses propres mots, le litige prenait fin maintenant. Je la laissais aller se placer, telle une furie, espérant simplement ne pas la retrouver au sein des lions, même si son caractère explosif lui donnait un côté sauvage semblable aux miens. Soupirant, je regardais mes affaires avant de me décider à les empoigner et à véritablement chercher une place de libre, sinon, le voyage se poursuivrait entre deux wagons pour moi. Rien que de penser que j'aurai pu éviter un tel vacarme si j'étais passé en seconde année me donnait envie de m'énerver. M'aventurant dans l'allée, je cherchais, en vain, une place où poser mes affaires et reposer mon corps le temps du trajet qui, je le savais, s'annonçait long. Ouvrant une énième cabine, je vis enfin de la place, mais mes yeux se posèrent sur cette tête que je connaissais déjà. Excusez-moi, mais il n’y a plus de place ailleurs. J'annonçais déjà la couleur, afin d'éviter une quelconque rébellion de la part de la fauteuse de trouble. Ce n’est pas grave. Comment t’appelles-tu ? Désemparé du regard sans doute rempli de haine que m'adressait l'une des jeunes femmes, je décidais de me tourner vers celle qui venait de m'adresse gentiment la parole. Je suis Blaise Finnigan et vous ? J'incluais les deux brunes dans ma question, ne souhaitant pas de la tension pendant le temps du trajet. Enchantée Blaise, je suis Freya Potter. Je lui adressais un sourire chaleureux tout en lui serrant la main, Potter, je connais cette famille, puis ce fut le tour de l'autre, de celle à la peau dorée. Melisandre Aldrige, alias la fille qui s’est fait mordre par son chat parce qu’un garçon était impatient dans les couloirs. Ma main dans la sienne, j'arborai un sourire plus réservé, en espérant qu'elle n'ait pas la rancune tenace. Puis son nom de famille tilta, la fille d'un professeur, pas n'importe lequel en plus de ça. Ca s'annonce bien. Excuse-moi encore pour ton chat … Mais Aldrige … Comme le professeur de potion ? Ma réflexion eut le don d'inquiéter ou d'attiser la curiosité de la certaine Freya. Tu es la fille d’un professeur ? Elle serait certainement la première de la classe, rien qu'en observant sa réaction en apprenant la filiation de Melisandre. Un bien joli prénom pour une jeune femme des plus caractérielle. Oui en effet, mais comment tu connais mon père Blaise ? Elle confirmait être la fille du maitre des potions, et j'espérais qu'elle oublierait rapidement notre petit accrochage. Partant déjà avec un désavantage et un redoublement, il ne manquerait plus qu'un professeur me prenne en grippe. En vérité, j'ai redoublé ma première année, parce que ... La conversation tournait sur ma deuxième première année et comment j'avais été malade, comment la répartition se passait vraiment. Freya était persuadée qu'un test incluant un dragon était de rigueur ce qui me fit bien rire. Le reste du trajet se passa bien, je fis même la rencontre d'un certain Tommen, un Black, encore une famille connue du monde sorcier, des sangs-purs qui plus est. Mon année s'annonçait plus radieuse que je ne l'avais d'abord pensé. Mon excitation de ma toute première rentrée reprit le dessus alors que les tours du château se fondaient dans le paysage.


Je faisais les cent pas dans ma chambre depuis facilement quinze bonnes minutes. L'espace était plutôt restreint, je commençais à connaître les moindres recoins et m'amusais à fermer les yeux pour tenter de voir si j'y arriverai avec la même facilité. J'essayais de trouver divers moyens d'évacuer le stress qui avait clairement pris possession de mon corps et de mon esprit. Jamais encore je n'ai été autant sur les nerfs. Prenant de grandes bouffés d'air pour canaliser ma respiration, je me faisais des dizaines et des dizaines de films dans mon esprit. Je savais pertinemment que jamais je ne trouverai le bon, celui qui se réaliserait réellement, l'imprévu ayant une place bien trop prééminente pour ça. Il y avait, évidemment, le scénario rêvé, celui que je souhaiterai voir se réaliser, mais une fois de plus, il ne s'agissait que d'une poussière parmi tant d'autres, qui s'évaporera à la moindre brise. Voilà déjà bien des mois que ce moment atroce aurait du se produire mais les événements avaient joué contre moi. Seulement, je ne pouvais pas attendre plus longtemps que l'occasion idéale se présente. Il n'y avait, de toute manière, pas de moment rêvé pour annoncer ce que je comptais dire à Melisandre, il y a quelques mois en arrière. Il fallait que j'insiste sur le fait que je n'avais pas voulu ou désiré ça, que c'était une malédiction, un calvaire, l'enfer sur Terre. Peut-être finirait-elle par comprendre, que je n'étais pas comme la bête qui avait déchiqueté la chair de sa mère, que malgré que le gène lycanthrope circule dans mon sang, jamais je ne ferai une telle chose. Pour cela, il fallait que je m'abstienne de lui révéler l'incident de ma première année, personne ne saura jamais la véritable raison de mon départ de Poudlard cette année là. J'avais attendu, attendu que mon tour vienne, que ma meilleure amie se sorte la tête de l'eau, qu'elle ait fait son deuil en paix. Seulement, une pleine lune approchait, je pouvais la sentir dans chaque fibre de mon corps, chaque parcelle de ma peau. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me tienne compagnie, et d'ailleurs, jamais, je ne l'y autoriserai, sa personne compte bien trop à mes yeux pour oser risquer ne serait-ce que de la blesser. Jamais, ô grand jamais, je n'arriverai à me pardonner une telle atrocité. Non, je voulais qu'elle le sache, au moins elle, la personne qui compte le plus pour moi au sein de Poudlard. Je lui fais confiance, je sais qu'elle comprendra, qu'elle fera la part des choses, peut-être pas maintenant, mais un jour prochain. Evidemment que cela me déchirera le coeur, parce que si je veux le dire à la rouge et or et non à Tommen ou encore Freya, il y a bien une raison, ça n'est pas juste le hasard qui l'a choisi, c'est moi qui l'ait fait parce que c'est une évidence. A qui d'autres aurais-je bien pu parler de ça si ce n'était pas à elle ? L'idée de continuer à lui mentir et lui cacher une partie importante de ma vie me rendait malade et je préférais encore lui révéler au risque de tout perdre. C'est à prendre ou à laisser. Trois années que j'ai fais sa rencontre d'une manière peu banale,  trois années que nous partageons presque tout, trois années qui pourraient s'envoler à mon plus grand regret. Finnigan ? Oh, tu réponds ? J'entendais déjà sa voix et mes pulsations cardiaques s'affolèrent. Dans la chambre ! lui lançais je en réponse. Pas de surnoms, pas de piques, rien. Je la vois arriver, avec son sourire radieux, son teint lumineux et ses cheveux tombant en cascade dans son dos, chose rare la concernant. Tu t'es fait pincer par ta chouette ou quoi ? On a un entraînement dans une demi-heure je te rappelle. Son ton autoritaire avait toujours eu le don de me faire rire. Mais je n'étais pas d'humeur à cela pour le moment. J'ai quelque chose à te dire avant, vas y assis toi là, Tommen dira rien. Je lui indiquais le lit de Black, et je pouvais lire l'inquiétude dans son regard. Elle ne disait rien mais je savais décrypter ce qu'elle pensait, et elle était déjà effrayée. Il y a quelque chose dont je voulais te parler depuis un sacré moment, mais disons que les récents événements n'ont pas créés des conditions favorables, alors j'ai attendu .. mais, je n'ai plus envie de patienter. Elle ne parlait toujours pas, je ne saurais pas dire si c'était un bon ou un mauvais signe. Voilà, tu sais que j'ai du refaire une année, pour cause de maladie. En vérité, ça n'est pas exactement ça. Je marquais une pause, me donnant le courage nécessaire. Quelques jours avant ma première rentrée, alors que j'étais en vacances en Ecosse, je me suis fait mordre, mais pas par n'importe quoi. Par .. un loup-garou, j'avais quatorze ans, j'ai cru mourir mais au lieu de ça, j'ai reçu la malédiction. Je contrôle ce côté de moi, je ne ferai jamais de mal à personne. Tu as le droit de ne plus m'adresser la parole, surtout après ce qu'il est arrivé à ta mère, je comprendrais. Je reprenais un peu mon souffle. Seulement sache une chose Melisandre, je t'aime ... comme ma propre famille, tu es ma meilleure amie et je ne veux pas que ça nous sépare, mais je respecterai ta décision, peu importe ce que tu choisiras. J'ai besoin de toi. La balle était dans son camp, elle avait le plein pouvoir. Elle restait silencieuse, et je peux vous garantir, que ça n'est pas dans ses habitudes du tout. Elle n'avait pas encore essayé de me lancer un sortilège de magie noire, c'était plutôt encourageant. Finalement ses lèvres se mirent à bouger. Je suis un peu choquée de ce que tu viens de me révéler là Blaise. Je sais que tu es différent de celui qui a attaqué ma mère, mais je ne te cache pas qu'il va me falloir du temps pour assimiler la nouvelle. Ca y est mon coeur se déchire doucement. Cependant, je ne compte pas t'abandonner pour ça, tu recevras juste quelques cognards pendant les entraînements ni vu ni connu. Un sourire se glissa sur mes lèvres. Je suis contente que tu me l'ais dit, et merci d'avoir attendu, je vais t'aider, c'est promis. Elle me prit la main, et je la serrais instinctivement. Merci. lui répondis je. Bon, c'est pas le tout, mais on a des culs à botter au prochain match, et franchement, tu as vraiment besoin de t'entraîner Finnigan, la dernière fois c'était pas vraiment ça. ajouta-t-elle tout en se levant, et je fis de même. J'ai juste voulu être sympa avec toi, te ménager, mais si tu insistes pour que je joues vraiment à fond. Je la taquinais, mais elle me le rendait bien. Un poids venait de s'envoler, et je n'aurai pas pu rêver meilleur dénouement.


Je passais ma main sur mon balai, flambant neuf. Un récent cadeau de mes parents qui m'avaient acheté le dernier sur le marché. Je n'avais qu'une hâte, l'essayer enfin pendant un véritable match et non un simple entraînement. Enfilant ma tenue et mes protections, j'observais fièrement mon reflet dans le miroir. Vêtue de rouge et or de la tête aux pieds, je représentais dignement les lions et ferais tout pour leur rendre honneur. Finnigan, arrête de t'admirer dans le miroir, oui tu es beau, allez on a un match à gagner. Je me tournais vers le capitaine, gardien et accessoirement mon meilleur ami avant de sourire, levant les yeux au ciel. Toujours les mots qu'il faut Black, et ne te fais pas de soucis, Serpentard ne fera pas le poids cette année face à notre équipe. Je lui donnais une tape amicale à l'épaule pour donner du poids à mes propos. On va clouer le bec à Marius, une bonne fois pour toute. Je lui avais glissé ça à l'oreille discrètement. Je connais ses rapports avec son cousin, ou plutôt devrais-je dire, l'envie meurtrière quotidienne qu’éprouve Marius vis à vis de Tommen. Il ne me répond pas, mais je peux sentir la reconnaissance et la confiance dans son regard ébène. Prenant bien en main mon balai d'un côté et ma batte de l'autre, je vis arriver une de mes brunes préférées. Meli, je rêve ou tu as encore mal mis les protections aux épaules hein ? C'était toujours la même chanson avec elle, comme une mélodie sans fin, repassant encore et encore en boucle. Toujours à vouloir aller plus vite que la musique, elle en oublie les fondamentaux, heureusement que je suis toujours là pour passer derrière elle. Me rapprochant de la lionne, je défaisais les liens qui tenaient maladroitement la protection posée sur son épaule gauche, avant de la remettre convenablement, et pas forcément de la manière la plus douce qui soit. Il faut être ferme avec ces choses là, sinon, on finit par se faire mal sur le terrain, surtout vu le poste qu'elle occupe. Mes lèvres proches de son cou, elle pouvait certainement sentir mon souffle chaud effleurer sa peau dorée. Voilà, c'est bon. Brisant le contact, je plongeais mon regard dans le sien. Merci papa Finnigan ! lança t-elle sur un ton humoristique. Je clignais des yeux avant de rire avec elle. Un moment d'égarement complètement stupide. Tomment, faut prendre soin de ta copine quand même. Je le taquinais, sachant pertinemment qu'il n'aimait qu'une seule femme et son patronyme était Potter, non pas Aldrige. Une histoire bien compliquée, dans laquelle, je n'avais pas voulu m'impliquer plus que ça, prônant la neutralité absolue. Mais j'étais bien évidemment, toujours là pour les aider s'il fallait les couvrir. Un pour tous et tous pour un, nous sommes un peu comme les quatre mousquetaires. Marchant en direction du terrain, nous arrivons la tête haute, prêts à mettre une sacrée raclée aux serpents. Pouvoir enfin voir le sourire de Marius s'éteindre, serait une douce victoire. Si seulement, je pouvais lui régler son compte une bonne fois pour toute, un soir de pleine lune, cela rendrait notre vie plus simple par moment. Le coup de sifflet retentit et le jeu commença. Dans les airs, je me sentais vivant, bien plus que le reste du temps. Mais, la liberté m'anime aussi. Un tourbillon d'émotions et de sentiments me traverse. Jetant un coup d’œil à ma meilleure amie et collègue batteuse, je lui indiquais du regard deux cognards qui arrivaient et je frappais en plein dedans avant de regarder dans sa direction et admirer qu'elle en avait fait de même. Le match se déroulait à merveille, nous menions le jeu comme des dieux et je gardais le sourire. Marius, en revanche, ne semblait pas apprécier la situation. Je lançais un regard à Tommen, avant de frapper dans un cognard l'envoyant valser à l'autre bout du terrain. Mais, alors que je regardais fièrement ma frappe s'éloigner, tout se passait très vite juste à côté de moi et je ne vis que Marius envoyer un cognard sur une joueuse, mais pas n'importe laquelle, Melisandre. NOOON ! Je descendais en même temps que Tommen vers le sol pour rejoindre au plus vite la gryffondor, à terre. Marius arborait un sourire victorieux, et je n'avais qu'une envie, lui faire manger ses dents à coups de battes. L'entendre se vanter me rendait malade, et je me demandais comment il pouvait être encore accepté au sein de Poudlard. Je m'apprêtais à sauter à la gorge du serpentard pour le frapper jusqu'à ce que mort s'en suive, mais Tommen fut plus rapide que moi. De toute manière, il a plus de légitimité à défendre Melisandre, c'est son petit-ami après tout. Un goût amer dans la bouche, je ne voulais pas faire parti de ceux qui retiendrait le gardien de gryffondor de tuer son cousin, loin de là. Je préférais rester auprès de ma meilleure amie, Freya n'étant pas loin non plus. Je lui tenais la main, celle dans un état correct, tentant de la rassurer, mais elle hurlait de douleurs et ses cris me transperçaient le coeur. Ca va allez Meli, on va te soigner à l'infirmerie, et je m'occuperai personnellement de Marius Je caressais le dos de sa main avec mon pouce avant de laisser des professeurs l'emmener à l'infirmerie. Je rejoignais Tommen qui avait été séparé de son cousin, toisant du regard ce dernier. Profite pendant que tu le peux Black, mais sache que tu payeras pour ça. Je tournais les talons accompagné de Freya et Tommen, bien trop occupé à penser ce qu'il adviendrait de notre meilleure amie, préférant ruminer tranquillement ma revanche.

L'après-midi avait été la plus longue de ma vie. Je n'avais aucune attention pendant les cours, faisant perdre dix points à Gryffondor. Le match de la matinée m'obsédait et je finissais même par quitter délibérément le cours, me fichant bien des points que j'allais perdre ou de la retenue qui me pendait au bout du nez. Arrivant à l'infirmerie, j'interceptais Freya qui était déjà là, elle n'avait pas de cours parce qu'elle l'avait déjà validé l'an passé ou quelque chose du genre. Je reconnais que je n'écoutais pas vraiment ce qu'elle me racontait tant que cela ne tournait pas autour de Melisandre. On peut aller la voir ? Elle va bien ? Elle m'a demandé ? Réponds Freya. Un ton ferme mais doux à la fois, ne souhaitant pas adopter un comportement agressif à l'égard de la jeune Potter. Il me fallait seulement des réponses claires et précises. Elle est stable pour le moment d'après l'infirmière. Cependant, il faut que tu saches Blaise, elle est dans le coma. Un coma magique créé spécialement pour la soigner dans de meilleures conditions. Cela ne durera que quelques jours au mieux. Les yeux grands ouverts, je ne comprenais pas qu'on puisse prendre un tel risque dans sa situation. Un coma magique, et puis quoi encore. Je ne répondis pas à mon amie, préférant aller directement au chevet de Melisandre. Jeune homme, avez vous l'autorisation de venir voir Miss Aldrige ? Je lui fis un signe de la main et un regard qui ne trompait pas. Elle me laissa tranquille, et partit chercher sans doute des potions et antidotes. Prenant une chaise, je m'asseyais à la gauche du lit de la lionne. Elle avait l'air si paisible, reposée, tranquille comme si elle dormait à poings fermés et qu'elle faisait un beau rêve. Elle était radieuse même dans un lit à l'infirmerie. Tu brilles tellement à mes yeux, que tu mets toutes les autres femmes dans l'ombre Meli. Par pitié, réveille toi rapidement, j'ai besoin de toi moi, Freya a besoin de toi, Tommen aussi et ton père. Ne reste pas trop longtemps dans ton monde parallèle même s'il s'agit du paradis. Le paradis c'est ici avec nous. Le regard triste, je finissais par la laisser, elle avait besoin de calme et de repos pour se rétablir pleinement. Freya se trouvait juste à côté. Tu devrais lui redire ça, quand elle se réveillera Blaise. Je rangeais la chaise, feignant de n'avoir rien entendu. Ca m'a toujours crevé les yeux, vous deux, et je suis navrée que par ma faute, tu ne puisses rien faire, si la situation est bloquée, je le sais bien, c'est à cause de mon histoire avec Tommen. Mais tu devrais le lui dire quand même. me dit-elle à voix basse. Je me contentais de lui sourire avant de déposer un baiser sur le front de Melisandre puis d'embrasser le sommet du crâne de Freya. Je sais. Je quittais l'infirmerie, m'attendant à recevoir à tout moment ma retenue.

c'est nul.
non plus sérieusement, j'adore. j'aime beaucoup ton interprétation de blaise, ton utilisation de la première personne et puis ta plume. t'as fait un super truc et je suis trop contente de pouvoir te valider, j'ai hâte de rp avec toi maintenant.

Félicitations petit hibou, tu es enfin validé ! Mais avant de rejoindre ta salle commune (ou la salle sur demande, je ne juge pas), je te conseille d’aller recenser ta carte chocogrenouille, pour que personne ne te la prenne. Les sorciers n’étant plus ce qu’ils étaient, on ne sait jamais. Bon, maintenant, on va essayer de t’intégrer comme il se doit. Tu vois ce couloir là-bas ? Dis-leur que tu viens de ma part et crées-toi un sujet de lien pour qu’on puisse venir t’harceler. C’est certainement pas avec ta tête de gland qu’ils vont s’approcher. Ensuite, si tu préfères la jouer à la meetic, viens créer des scénarios ou des semi-liens. C’est inutile ? Ah t’es un dur toi ! C’est bien. T’es surement dans l’équipe de quidittich, non ? Je te conseille d’aller réserver ta place dans l’équipe de ton choix. T’es peut-être un coincé au final… Va te recenser au bureau des préfets, par là. Oh, tu appartiens à un de ces clubs inutiles dont personne ne connaît le nom ? Tu fais comme tu veux, petit hibou, j’ai autre chose à faire que te juger. Dis, j’ai déjà vu ta tête quelque part… Tu serais pas un sang-pur par hasard ? Un sang-mêlé ? Je te conseille d’aller te faire recenser la nature de ton sang. On ne veut pas de problème avec le gouvernement ! EH, pourquoi tes cheveux changent de couleur ? Encore une de ces erreurs génétiques… Les dons et malédicitons, c’est par ici. Attends, t’as pas vraiment la tête d’un élève… Si t’es un adulte, va recenser ton métier et arrête de me faire perdre mon temps. Comment ça, t’es juste un peu barbu ? Ça explique tout. Je te conseille d’aller remplir ton dossier sur le parcours scolaire, ce serait bête que tu rates la prochaine sortie scolaire à cause de quelques poils. Et n'oublie pas d'aller faire un tour dans la coupe des quatre maisons pour réclamer tes points, ça serait bête de ne pas en profiter hein ? C'est par ici que ça se passe !

Voilà, je crois que tu as fini, petit hibou. C'était long et fastidieux mais tu es officiellement un élève de Hogwarts, pour le meilleur comme le pire. Il ne me reste plus qu’à te souhaiter bienvenue et bonne chance !

Juste une dernière chose : évite les problèmes, les murs te surveillent.