âge, date et lieu de naissance — petite créature trop faible pour ce monde. grosse non-désirée, bambin hurlant sous un jour de neige et déversant ses larmes dans l'hiver anglais. il y a de cela, un vingt-huit décembre dans le manoir familial. une mère épuisée de devoir accueillir ce nouveau bambin dans la famille. enfant des écuries, lunatique, elle a bien grandit la petite-fille. dix-neuf années à son compteur de vie. dix-neuf ans qu'elle respire avec dégoût cette vie sans sens, sans joie. le goût amer sur les lèvres et les larmes bordant son regard angélique. nationalité et origines — décadente princesse du nord, ses ancêtres barbares et guerriers sont des irlandais puissants et fiers. les goye comme n'importe qui ont pris la nationalité anglaise depuis quelques siècles, même si les chants écossais ne sont pas rare dans sa famille. sang de sorcier — aussi impur que sa peau blafarde. elle aurait pu être cracmol et éviter ce malheur d'aller à poudlard. de devenir le bouc émissaire des autres élèves. mêlée, la trahison de ses parents et de ses ancêtres lui ont valu de nombreuses peines. elle porte son nom avec lâcheté, terreur. elle ne supporte pas d'être goyle, elle est bien trop incapable de se regarder dans une glace. maison à hogwarts — elle n'a pas le courage des lions. ni la loyauté d'un blaireau. et encore moins la puissance d'un serpent. elle n'a que l'intelligence d'un aigle. recluse, génie, elle est de ces cerveaux aux meilleures notes. ces personnes si gâtés par ce cadeau de la nature qu'on la détester. rowena serdaigle l'accueille dans sa maison et la protège si bien comme sa fille, qu'un jour viendra, le petit oiseau pourrait avoir sa vengeance envers les autres maisons. statut civil — les relations envers les autres sorciers sont difficiles pour la sorcière. après tout, quand on observe hazel, on entend dans sa voix de la gêne, de la pudeur et cette timidité renversante. cette oiseau dans sa cage qui n'ose pas parler. elle a peur s'intégrer, elle a peur de rencontrer, de toucher, de découvrir. elle est célibataire depuis sa naissance. aucun garçon n'a touché la pureté de ses lèvres, ni même ne lui a donné la main. personne n'approche hazel le monstre. personne ne la touche, on croit que sa timidité vous infecte et vous rend malade. année scolaire et spécialité — bien qu'elle n'aurait jamais voulu mettre un pied dans l'établissement, hazel continue sa scolarité. elle est actuellement en sixième année et ses parents l'ont forcés à continuer ses études. l'enfant se retrouve en zoologie, espérant s'enfuir dans un pays étranger et vivre recluse avec les animaux. baguette magique — sa baguette est fait d'un bois de pommier, représentant son mal-être et ses envies suicidaires. comportant une écaille de sirène en son coeur, elle mesure vingt centimètres et est prédisposée aux sortilèges défensifs. patronus — les souvenirs de l'oiseau n'ont jamais été heureux. d'ailleurs, c'est son plus gros échec scolaire, l'impossibilité de créer un patronus. une déception qui marque l'enfant. incapable de produire le plus passif des sortilèges, elle est dans l'incapacité de se défendre. épouvantard — hazel n'a jamais eu affaire à cette objet, si bien que lors du cours elle a échappée à la pratique. plutôt observatrice, elle a su voir les peurs de ses ennemies qui lui ont bien rendus après l'heure du cours. la vie d'hazel est un épouvantard sur patte, si bien que plus rien ne l'effraie réellement. amortencia — son amortentia sent l'herbe fraîchement  coupée, la rose et une odeur de fruit des bois.  qualités et défauts — solitaire, réservée, timide, délicate, frêle, douce, rancunière, victime, soumise, dépressive sur les bords, morose, gentille, adorable. signe distinctif — hazel a la chevelure rousse et les yeux bleus éclatant, un signe lointain de ses origines face à sa famille brune. un signe qu'elle n'oublie pas et qu'elle rejette. animal de compagnie — elle a pour animal, une petite chouette du nord de birdy. chouette naine, elle est blanche avec une sale tache noire sur son oeil droit. c'est la plus grande compagne d'hazel et elle est toujours auprès d'elle. crédits — tumblr.

pseudo et prénom — toujours morgane, alias momo la meilleure. âge et région/pays — quinze ans et la france, à côté de panam. comment as-tu découvert le forum ? — je suis arrivée ici par magie. quel est ton avis sur le forum ? — quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — jamais. ton personnage est — scénario () inventé ( ) ton avatar est — sophie cutie turner. un dernier mot — HAZEL C'EST LE PERSONNAGE LE PLUS BADASS OK ?

Elle s’appelait Hazel.  Hazel, un petit prénom rempli de délicatesse. Il n’y avait que maman qui aimait Hazel. Elle était cette enfant de trop. Celle que personne ne désirait. Pourtant, elle est arrivée comme ça, dans le ventre de maman. Et elle l’a aimée. Peut-être un peu plus que les autres, parce que papa ne l’aimait pas. Parce que ses frères et seours s’amusaient à se moquer de ses petits pieds différents, boudinés. Ses cris étaient peut-être trop forts et pourtant, c’était les plus beaux cris du monde pour maman. Maman elle aimait Hazel comme on aime la beauté. Comme on rêve d’intelligence et de pouvoir. Hazel, elle recevait tout l’amour du monde de sa mère, et ça remplaçait celui de son paternel. Elle était si bien, dans les bras de maman. Si bien, qu’elle ne voulait plus en partir. « Hazel, attrape la baguette que le monsieur te tend. » La sorcière tourne la tête vers sa mère au sourire délicat, et alors le monsieur lui donne une baguette en bois de chêne rouge. La baguette dans la main, la jeune fille lance un sort et le pot de fleur explose. Son regard se tourne sur le vieillard qui sourit délicatement. « Ce n’est rien mon enfant. Essaye peut-être avec celle-ci. » Une baguette au bois de pommier dans la main, l’enfant observe sa baguette avec une petite appréhension. Elle est légèrement sur le côté, son bois semble avoir souffert. Pourtant elle était belle, cette baguette. Elle tente un sort et la baguette obéit immédiatement. L’homme observe l’enfant avec une mine grise. Le bois de pommier, un bois de souffrance. De mal-être. Et quand on regarde Hazel, on peut voir déjà dans ses yeux bleus la souffrance de la solitude. « On la prend. » La voix de son paternel ennuyé tend les sous à l’homme et pousse sa fille à l’extérieur. Plus vite il a fini, mieux il est.

La grande salle, un rêve pour tous les adolescents. Les étoiles dans le ciel infini. La rousse les observe, avec un air admiratif. Parfois, elle aimerait être une étoile, une constellation. Qu’on l’aperçoive lorsqu’il n’y a plus d’espoir et qu’elle donne du courage pour continuer à avancer. Mais tout ça n’est qu’un triste rêve. « Goyle, Hazel. » Son nom résonne dans la salle et la rousse glisse discrètement entre les personnes avant de s’asseoir sur le fauteuil. Tous ces regards posés sur elle perturbe la timide qui ne fait pas attention au chapeau qui se pose sur sa tête. « Un grand esprit, serdaigle ! » La voix résonne et l’enfant se relève. La maison l’applaudit et ses yeux avancent près de la table où elle s’assoit directement. C’est chez les aigles qu’elle va étudier, tout comme sa mère. Une fierté pour sa famille qui autrefois a été tant déçu d’elle.

« Goyle, passe-moi mon devoir ! » L’adolescent arrache la feuille des mains de la rousse et il part en ricanant suivi de sa bande d’ami. Elle les regarde partir, eux avec leurs grands airs parfaits. Les populaires. Les aimés de tous. Les mèches rousses en batailles sorte légèrement de sa tresse rousse parfaite et l’enfant ramasse toutes les feuilles qui sont tombés au sol. Des devoirs à rendre. Des dessins. Son imagination qui dérive sur le parchemin. Des pensées qu’elle aimerait voir un jour. Devenir quelqu’un de bien, quelqu’un d’aimer, elle y a renoncé. Elle n’est pas quelqu’un de bien. Rejeté de la société. Son cœur est en loque et les cernes sont présentes sur son visage blafard. La sans amie. C’est les mains bourrés de copies qu’elle se dirige dans la bibliothèque où elles se cachent doucement dans un endroit silencieux où personne ne va. Elle s’installe près de cette fenêtre, un livre sur la zoologie à la main. Elle lit les récits de Scamander, sa découverte. L’intelligente enivre son imagination, s’invente une bulle pour mieux respirer. Elle se sent vivre, elle se sent bien. Plus personne pour l’embêter. Plus personne pour se moquer de ses cheveux trop roux, de son mal être habituel et de sa voix qui bégaie souvent. Elle aimerait avoir maman avec elle. Sa petite maman qui lui manque tant. Maman serait trouvée les mots à ses maux. Résoudre ses problèmes et protéger son petit enfant solitaire. Son oiseau dans sa cage. Sa petite fille qui a toujours été dans sa propre bulle.