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but darling there was no spark left for us. (h)

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Jade Lestrange
slytherin house
Jade Lestrange
⊱ DRAGÉES SURPRISES : 252
⊱ PSEUDO : red stars. ; backwards (eve)
⊱ CRÉDITS : (av) amortentia, mon bb momo.
⊱ AVATAR : cara delevingne.
⊱ COMPTES : freya.
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⊱ ÂGE : dix-neuf ans.
⊱ STATUT CIVIL : en relation libre avec sa meilleure amie, elle n'est vôtre qu'une journée avant de s'envoler.
⊱ SANG SORCIER : un sang pur qu'elle souille de bien des façons.
⊱ SCOLARITÉ : élève de cinquième année.
⊱ CLUBS ET DISCIPLINE : attrapeuse dans l'équipe de serpentard, elle est aussi membre du club de chasse.
⊱ BAGUETTE : sa baguette est faite en bois de saule, signe de malice, avec en son coeur un morceau de corne de licorne. elle mesure vingt-trois centimètres et est prédisposée à la métamorphose.
⊱ PATRONUS : un caméléon.
⊱ DON MAGIQUE : métamorphomage, elle est tout le monde et personne à la fois.

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MessageSujet: but darling there was no spark left for us. (h) but darling there was no spark left for us. (h) EmptyMer 26 Aoû - 15:32


but darling there was no spark left for us

hard to believe, it's not dead and gone
maman referme se doigts sur son poignet, accroche la petite lanière de cuir en lui promettant l'éternité et l'enfant y croit, l'enfant ferme les yeux et voit les années célestes qui défilent sans jamais qu'elle ne vieillisse. maman est éternelle. maman ne s'envolera jamais. elle n'est pas comme les autres sang-pures - elle n'a pas le visage d'une poupée glacée, elle n'a pas été construite dans le marbre, elle tremble et elle hurle parfois. elle a des rides au coin des lèvres pour toutes ces années de sourire, et elle a le front plissé d'inquiétude. elle a des étoiles dans les yeux et des cheveux grisonnants; elle porte la vieillesse comme une reine, comme une rose blanche dont la robe se délave de jour en jour pour devenir plus magnifique encore. c'est ce qui fait le charme des lestrange, aujourd'hui: cette facilité à s'élever et à briller avec trois fois rien, sans avoir besoin d'écraser ni de détruire. ils sont assez. ils resplendissent et font détaler les black dont l'honneur s'est perdu dans les tréfonds de leur pureté. ils ne renient pas leurs enfants, quelque soit leur maison, et ils les laissent se mélanger aux nés-moldu. il n'y a plus d'animosité - ils se fondent dans le paysage et deviennent des visages connus de tous. c'est ce qui effraie. ils sont des caméléons, capables d'être partout et nulle part à la fois.
jade l'est aussi, toujours.

elle fait tourner le bracelet trois fois entre ses doigts en regardant le mot qui y traîne fièrement 'ignite'. jade, c'est un brasier silencieux qui tue tout sur son passage. c'est une flamme bleue incontrôlable. c'est la clarté incendiaire d'un matin d'été. c'est l'éclat brillant d'une luciole au fond des ténèbres. c'est la quintessence du peu probable et d'une énigme, frôlant la nitescence de l'aube. c'est un incendie destructeur aux allures de feu d'artifice.
et elle le sait,
elle le sent,
qu'elle n'est que ça.
une chose dont on se passe, une chose qui ne se casse pas, une chose qui marque les esprits mais qui n'est pas bien plus consistante qu'une feuille de papier. elle est un parchemin vierge aux allures de grimoire; elle peut tomber, elle peut trembler, elle est une lestrange et elle est un feu brûlant qui ne s'éteindra pas, jamais, quelque soit ses efforts pour faire taire la flamme. l'inertie de cette existence se mêle aux attentes que l'on a d'elle et auxquelles elle ne veut pas participer - hier soir encore, elle avait entre les doigts la première lettre de sa mère la priant de faire une bonne année, d'éviter les heures de retenue et de ne plus jamais quitter poudlard en douce par un des passages secrets.
comment aurait-elle pu lui promettre?

jade n'est rien de tout ce que l'on voit, de tout ce que l'on croit. elle n'est que le reflet de toutes ces choses mystérieuses et énigmatiques. elle n'est pas un secret. elle n'est pas un coffre à sept serrures, elle n'est pas une grande personne et elle n'est définitivement pas une arme. elle n'est pas intelligente, elle n'est pas brave, elle n'est pas loyale et elle n'est pas ambitieuse.
elle est un reflet sur un miroir.
des dizaines de reflets.
deux miroirs face à face - mais ne vous efforcez pas de trouver l'image d'origine car il n'y en a pas.
jade a été façonnée à coup d'entraînements intensifs et de blagues douteuses. jade a vécu avec trois garçons, jade a grandi entourée et tellement, tellement seule en même temps. jade est une môme, rien qu'une môme, enfermée dans son monde sans vouloir laisser entrer quiconque. sauf tobias, son jumeau, c'est l'éclat de son reflet. il voit au-delà des murs et des murs et des murs blancs qu'elle façonne pour tenir et sourire et ressembler à quelqu'un de bien. sauf sarah, aussi, sarah voit bien plus loin encore. c'est sa lueur, sarah, c'est sa flamme. elle est là, toujours, tout contre son coeur, et elle la réchauffe quand il fait froid, quand le monde tremble, vacille, puis tombe entre ses doigts. elle est là et le coeur gonflé de jade s'envole comme un ballon de baudruche car elle sait qu'avec barrow, rien de mal ne pourra jamais arriver.
sarah, c'est son soupçon d'espoir dans un océan de doutes.

il y a hazel, là, devant, depuis dix minutes maintenant. c'est un joli colibri dont les ailes se sont brisées sur les murs d'une prison en fer forgé. et jade se souvient, jade se rappelle, jade sait que si elle n'était pas née rossignol passe-partout, elle aurait été là, assise à côté d'hazel sans jamais la voir, persuadée d'être seule au monde.
mais jade a eu sarah.
hazel n'a pas cette chance - elle est déjà paumé, désœuvrée, désabusée, et elle n'a pas vingt ans. elle est toute seule, et tout le monde la considère comme trop fragile pour endurer la vie. mais jade, elle voit bien qu'hazel est un incendie inavoué, qu'elle pourrait brûler le monde entier si elle le voulait. jade elle voit bien que la môme, là, qui tremble et qui bégaie, ce n'est qu'un brouillon inachevé d'une armure. c'est plus facile d'être déjà à terre, implorant la pitié, que d'être debout, et subir l'impartialité. la môme, là, qui baisse les yeux, ce n'est pas hazel. c'est un joli mirage aux allures de réalité. et jade veut la réveiller, jade veut l'éveiller, jade, elle veut rallumer l'éclat de ses yeux et la rousseur de ses cheveux.
parce que, par merlin, ils sont trop jeunes pour être déjà morts.
ils sont trop jeunes pour avoir peur.

elle fait un pas, puis un autre, de la même démarche céleste et légère qu'on lui connaît; jade vole plus qu'elle ne parcoure les mètres qui la séparent de son objectif. elle a son éternel sourire qui veut dire 'passe ton chemin, idiot, t'auras jamais la clé pour me déchiffrer', parce que c'est plus facile de faire semblant d'être un secret que d'avouer qu'on est un prototype raté, une môme qu'on a foiré avant même qu'elle ne soit née. quand elle arrive face à la table, elle pose les paumes de ses mains sur le bois brillant et regarde hazel avec intensité.
« goyle, regarde-moi. » elle est plantée face à elle. et elle la voit. elle voit au-delà de son armure de papier mâché, elle voit au-delà de ses yeux baissés et de son air innocent.
hazel est une arme.
il faut juste l'enclencher, et lui rappeler qu'elle peut tirer, qu'elle a le droit de tirer, si jamais on vient la blesser. il faut qu'elle se souvienne que le monde n'aura pas de pitié pour elle; alors pourquoi en avoir pour le monde? « tu viens avec moi? il fait beau, aujourd'hui. t'as le droit de sortir, tu sais. t'es pas enfermée. » puis elle vient se poser à côté d'elle pour chuchoter au creux de son oreille. comme si c'était un secret, juste un secret - mais c'est la plus grande des vérités. « on va aller t'apprendre à voler. » et sans dire un mot de plus, elle s'éloigne vers la porte.
elle ne sait pas si hazel va la suivre ou simplement rester là.
mais elle sait, elle sent qu'elle l'effraie. d'une certaine façon, goyle se sent surement menacée. alors elle va venir, curieuse et dévouée, prétextant d'avoir envie de déployer ses ailes pour ne pas se faire frapper.
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